Lions on the beach
« Bientôt endormi, le vieux rêva de l'Afrique de sa jeunesse, des longues plages dorées et des lions au bord de la mer qui jouaient comme des chats dans le soleil couchant. »
- Ernest Hemingway - (Le vieil homme et la mer)
« Bientôt endormi, le vieux rêva de l'Afrique de sa jeunesse, des longues plages dorées et des lions au bord de la mer qui jouaient comme des chats dans le soleil couchant. »
- Ernest Hemingway - (Le vieil homme et la mer)
C'est la valse des produits dérivés autour du BD-Concert « Au vent mauvais ».
Merchandising à donf ! (mais pas cher...)
Et c'est pas pour se faire du blé. C'est juste pour vous proposer des jolis objets « collector » histoire de laisser des traces de cette belle aventure humaine.
Nous avons donc en magasin :
> Le CD de la Bande Originale du spectacle (enfin !).
Digisleeve 2 volets + livret 6 pages !
20 titres enregistrés et mixés aux petits oignons avec amour et passion
dans le studio de Denis Barthe. Un pur son rock & roll à couper le souffle...
> Le badge « Abel Mérian en rock-star ! » Ø 3,5 cm.
> Le T.shirt en 3 couleurs sérigraphiées.
> Et bien sûr, l'affiche officielle de la tournée (40 x 60 cm).
Bref... Y'a du matos !
:-)
Toutes ces jolies choses sont en vente à la sortie du spectacle...
Et peut-être prochainement sur quelques sites marchands
(Faut voir... Le but n'étant pas d'engraisser les cyber-épiciers).
Je vous tiendrais au courant...
Calendrier de la tournée hexagonale ici :
La tournée BD-Concert «Au vent mauvais»
Voici donc à quoi va ressembler ce livre, avant de l'ouvrir... Encore une fois, un super boulot de la part de Didier Gonord, le responsable (coupable ?) de la conception graphique des ouvrages de chez Futuropolis. Ce qui est chouette avec Didier, c'est qu'il ne sait pas systématiquement à l'avance ce qu'est une bonne couverture de livre (j'aime bien les gens qui n'ont pas de certitudes toutes faites) mais il sait par dessus tout, ce qu'est une mauvaise couverture... C'est déjà beaucoup. C'est même essentiel. Ça ouvre le champ de tous les possibles, pour tirer la chose vers le firmament.
Alors, voilà. Ce sera ça. Le 9 octobre en librairie...
Me voilà bien parti pour terminer dans les temps mon adaptation du « Vieil Homme et la Mer ». Le livre sort en octobre chez Futuropolis. Un roman graphique de 120 pages que j’écris et dessine dans la plus grande des solitudes monacales. Même si je suis loin du compte, je pense bien finir cet été, quoi qu'il arrive. La page 71 est derrière moi. Place à la suite, maintenant. Et droit devant jusqu'à la page 120 !
Je crois que je ne m'étais pas vraiment rendu compte à quel point ce récit, d'une puissance et d'une beauté bouleversante, est à la fois court et gigantesque. Une espèce de densité cosmique... Vous savez, comme dans ces coins reculés de l'univers que l'on appelle les trous noirs, où une cuillère à café de matière pèse 3 milliards de tonnes. C'est certainement ça qui me pousse à faire l'impossible, les 50 dernières pages en 3 mois (!).
Je lui dois bien ça, au vieil Hemingway... Honnêtement, je ne crois pas que l'on puisse trouver dans la littérature contemporaine, un autre texte capable de porter toute la condition humaine dans toute sa complexité et qui tienne comme ça, dans le creux de la main, tranquillement, l'air de rien, sous les traits d'une "petite" partie de pêche. A part la Bible et l'Odyssée, franchement, je ne vois pas... Ah si... Y'a peut-être « Construire un feu » de Jack London (à la rigueur...).
Ça ne m'était jamais arrivé de travailler sur un monument pareil... J'en ai parfois des vertiges, des larmes aux yeux, des sueurs froides. Un genre de truc, quelque part entre l'extase mystique et la souffrance du damné.
Bien hâte de vous livrer la chose, telle que je l'ai vécu. De vous savoir en train de la lire et éventuellement de vous entendre en parler.
Adapter ce bouquin me fait l'effet d'une illumination. Je suis terrassé par la fatigue, mais heureux...
Et si vous ne me croyez pas, ou bien si vous pensez que j'me la raconte pour me la jouer « artiste », hé bien, comment dire... Je vous emmerde (en tout bien tout honneur, bien sûr).