Bloody fucking poetry...
— William Blake « Songs & Ballads », 1793 / C'est pour toi, Franck. Où que tu sois... —
— William Blake « Songs & Ballads », 1793 / C'est pour toi, Franck. Où que tu sois... —
Mon prochain livre sera en bichromie. 170 pages imprimées uniquement avec deux encres en tons directs : un noir puissant et un gris Pantone 403. Radicalité absolue.
Dans l'espace colorimétrique, le Pantone 403 a une teinte de 35°, une saturation de 7% et une luminance de 52%. Cette couleur a une longueur d'onde approximative de 578.11 nm. Nous sommes donc, ici, sur des énergies extrêmement puissantes. Un pur plaisir des sens...
— Nouveau livre en cours, toujours chez Futuropolis, parution prévue aux alentours de l'an de grâce 2021 —
Page 85...
Le travail c'est la santé (sans déconner).
Mais c'est – aussi et surtout – que du bonheur
(comme disent les footballeurs).
Ici, le monde d'après, ce sera...
le livre d'après.
C'est déjà pas mal...
— Table de travail, mai 2020 / Nouveau livre en cours (le 6ème chez Futuropolis) —
Sur Neptune, la question existentielle ne relève d'abord pas de l'esprit, mais d'une constatation que le « soi » – et non pas le « moi » – est la seule manifestation de conscience dont on ne peut pas douter. Seul le « soi » peut donc être tenu pour assurément existant. Et le monde extérieur, avec ses habitants, n'existe dans cette optique seulement comme une représentation hypothétique, et ne peut donc pas être considéré autrement que comme incertain.
Le phénomène du « soi » diffère complètement selon les Neptuniens ; certains évoquent, par exemple, l'archétype de la conscience du « moi » dialoguant avec le référentiel de l'espace-temps...
Si on envisage l'épistémologie neptunienne sur un plan ontologique, on se rapproche alors quelque peu du plutonisme archaïque, puisque la connaissance de quoi que ce soit d'extérieur à soi-même ne reste qu'une conjecture spatiale universellement incertaine.
— Dans mes carnets, écrire des fragments —
(Photo : « Les AquamenS », spectacle déambulatoire / Compagnie Machtiern, 2010)
Sur la planète Télhus, ce qui émerge des rapports des parties au tout, tant dans l’architecture que dans la nature, se construit de la manière la plus évidente depuis des centaines de milliers d'années. Les monuments traditionnels dans lesquels les Télhusiens se sentent chez eux ; les villages de quartz, les tentes mésomorphes ou les temples baryoniques, ont toujours été érigés par des sortes de shamans-bâtisseurs, spirituellement proches de ces constructions et de tout ce qui a permis de les réaliser.
Sur Télhus, il est impossible de construire de grands monuments ou de concevoir des habitations confortables sans suivre scrupuleusement cette méthodologie tangible qui s'inspire fondamentalement des énergies formelles, naturelles et ancestrales du cosmos. Et on ne peut nier le contraire...
— Dans mes carnets, écrire des fragments —
(Photographie : « East-West / West-East », sculpture-installation de Richard Serra / Qatar, 2014)
En tout état de cause, il est évident que grâce à leur clitolaser thermonucléaire et leur cyprine bioélectrique luminescente, les Nymphes Plutoniennes n'ont pas froid aux yeux.
Elles ne craignent pas la testostérone de synthèse des bad boys de MégaCity. L'arrière-train toujours en open space, elles ne sont pas du genre à pleurnicher de la carlingue au moindre seXtelex des bas-niveaux de la technoZone 69.
— Dans mes carnets, écrire des fragments —
(Photo : Fashion week, Madrid / José Miró © 2019)