Digression (l’art de la)
Comme me disait, au siècle dernier, un très vieux professeur de philosophie de la musique ; il n'y a finalement pas beaucoup de demi-tons à parcourir pour arriver à la tierce, la quarte ou la quinte en partant de la fondamentale. La digression chromatique n'est pas un chemin de perdition. Loin de là. Elle permet souvent de retomber habilement et rapidement sur ses pieds dans le pur respect de l'harmonie de la phrase, qu'elle soit majeure ou mineure. Et puisque la musique est un langage, ceci est aussi valable pour la discussion.
— Dans mes carnets, fragments —
(Photographie © Emma Theobald, 2014)