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Le blog de Thierry Murat

21 février 2020

Les bourreaux de Staline / Katyń, 1940

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Au printemps 1940, dans la forêt de Katyń, près de la frontière biélorusse, dans le plus grand secret, les soviétiques enterrent dans des fosses communes les cadavres des prisonniers qu'ils viennent d'exécuter un à un au pistolet : 22 000 officiers et réservistes polonais jugés hostiles à l’idéologie communiste. Et en cette même année, ils en déporteront  60 000. 
Pour la première fois, ce film raconte l’histoire de ce massacre, longtemps attribué par ruse à l’Allemagne nazie. Il dévoile comment ce crime est le résultat d’un système arrimé à trois piliers : un prosélytisme pathologique, une pratique policière redoutablement bien ficelée et un culte de la dissimulation quasi religieux. 

katyn02

Entre avril et août 2019, j’ai réalisé soixante-dix dessins en couleur, au format 16/9ème, à la demande de la Générale de Production pour ce film documentaire écrit et réalisé par Cédric Tourbe, qui sera diffusé mardi prochain (25 février) en prime time, sur la chaîne Arte. Les images d'archives et mes dessins se mêleront pendant une heure trente afin de rendre compte d’un des fragments les plus inhumains et les plus oubliés de l'histoire de « l'humanité »… 

Je suis extrêmement fier, en ce XXIe siècle obscène et ultra connecté, qui fabrique du faux en flux tendu, d’apporter ma modeste participation au film de Cédric, dont le plus bel objectif à mes yeux est de raconter ce que, souvent par protection idéologique, on n'a jamais envie d’entendre ; c'est-à-dire la vérité factuelle. 

 

— LES BOURREAUX DE STALINE - KATYŃ 1940
Un documentaire de Cédric Tourbe / 01h30mn /
Coproduction Arte France - La Générale de Production / 
Diffusion : MARDI 25 FÉVRIER, 20h50 sur Arte — 
(Dessins © Thierry Murat / La Générale de Production, 2019) 

Et bien sûr, en replay sur la pateforme numérique Arte,
jusqu’au 24 avril, ici :

artelogo

  

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19 février 2020

Le regard des anges

désir

« Dans quelques jours le film sera prêt, déjà j’oublie le début du travail, sous le ciel de Berlin, dans les bureaux de Road Movie, ou à la pizzeria juste en bas. Il y avait ces réunions interminables pendant lesquelles, nous, les techniciens, nous essayions de comprendre ce que voulait Wim. Surtout, nous avions besoin de savoir à quoi allaient ressembler les anges ; les ailes des anges, en quoi les faire ? En plume ? En satinette ? Peut-être en plexiglas ? Ah, non, pas le plexiglas. C’est bien trop rigide, et puis, c’est moche. Mais d’ailleurs, est-ce qu’on doit les voir, ces ailes ? C’est franchement encombrant. 
Le temps passait, le froid de l’hiver était tombé d’un coup sur Berlin. Oui, mais alors, est-ce que les anges ont froid ? Non, bien sûr que non. Bon, il faudra bien les couvrir. Nous notions : prévoir sous-vêtements chauds pour les anges. Et comment faire pour que la pluie ne les mouille pas ? Pour que le vent ne les décoiffe pas ? Henri Alekan, le sourcil en bataille, avait toujours mille idées. Wim nous écoutait. Il avait sommeil. Il avait encore passé une nuit blanche avec l’ordinateur qui remâchait sans fin le scénario. Nous débattions toujours quand Wim a décidé qu’il fallait commencer le tournage.
La vraie question pour lui, je crois, c’était le regard des anges, ce que voient les anges ; Berlin, les hommes, les femmes, les enfants, une petite trapéziste aussi, ceux qui désespèrent et ceux qui appellent encore à l’aide. Finalement tout est devenu plus clair. Les anges sont entrés doucement dans l’image, simplement. Ils apparaissent derrière les reflets d’un pare-brise de voiture, sont découverts à la fin d’un petit travelling. Les regards de Bruno et d’Otto, sans trucages, sans ralentis, sans surimpressions.
Dans le bureau de Wim, sur le mur, une feuille de cahier punaisée sur laquelle il avait recopié : Je marche au devant de mon image et mon image vient à ma rencontre. Elle me caresse et m’étreint comme si je revenais de prison. » 

 

— Claire Denis, première assistante de Wim Wenders
sur le tournage des Ailes du Désir / 1987 — 

16 février 2020

BloodyMovie

 

bloodymovie

— Dans mes cartons, relique du vingtième siècle / 
Sérigraphie trois couleurs / Tirage (heureusement) très très très limité / 
1986, année de mes 20 ans — 

15 février 2020

Vieux matin blême (toi-même)

bleme

— Dans mon Digital Revio, fragments — 

14 février 2020

BackHome

 

oldies1986

— Dans mes cartons, relique du vingtième siècle / 
Page inédite d'une histoire de détective privé de dessert, 
(heureusement) jamais terminée / 1986, année de mes 20 ans — 

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16 janvier 2020

At work (...)

work

Je m'en remets
Désormais 
au travail 
Aux silences 
Au mystère 

Caché dans l'ombre 
Du dessin 
Dans les secrets 
De l'écriture 

Et c'est que du bonheur 
Comme disent les footballeurs 

 

— Table de travail, janvier 2020, nouveau livre en cours — 

14 janvier 2020

Verbes

fenêtres_01

L'avoir
peut rendre
acceptable
le manque
d'être. 

Mais l'être 
peut effacer
totalement
le manque
d'avoir. 


  

— Dans mes carnets, notes en vrac —
(Dans mon Digital Revio, conjuguer ce qu'il reste) 

7 janvier 2020

FinalCut

bigbros

Il y a 5 ans, abasourdi comme tout le monde par la déflagration de ce 7 janvier 2015, je faisais mes premiers pas sur les réseaux sociaux que j'avais boudés jusque là. Novice, j'ouvrais donc un compte facebook pour la première fois afin de regarder, écouter ce que le monde, la foule disait, ressentait à cet instant précis où la liberté d'expression venait d'être attaquée dans sa chair avec une violence inouïe. J'ouvrais ce compte facebook pour me sentir moins seul dans cette incompréhension qui allait gangrener peu à peu ce nouveau siècle, et pour essayer certainement de retrouver – comme nous tous au creux de cette empathie collective – un peu d'apaisement dans ce chaos que je croyais passager... 

5 ans après, le chaos est permanent, ici où ailleurs, les censeurs et la bien-pensance moralisatrice ont changé de bord ou de camp. On brûle des livres, on interdit des concerts, des films, par voix de pétitions, de manifestations, ou de prosélytisme incessant. Et on lynche à tour de bras, au gré des émoticônes du moment. 

Il est donc temps pour moi aujourd'hui de fermer définitivement, en fin de soirée, cette page connectée qui n'a plus de sens à mes yeux. En ce 7 janvier, je trouve que c'est un « beau jour » pour quitter les réseaux artificiels de la dictature de la pensée formatée. 

Bonne continuation à vous. 

( Je reste présent sur mon blog : http://thierrymurat.canalblog.com/ )

 

— Sur ma page facebook, dernier message avant autodestruction
de toutes mes connexions sur les réseaux dits sociaux / 7 janvier 2020 — 

6 janvier 2020

Sade song

giacosade

La verticalité spirituelle des religions monothéistes occidentales s'étant totalement évaporée depuis que les archevêques sodomisent les anges, il faut bien – à l'aube horizontale du nouveau millénaire – se faire accroire que l'on va réussir à apaiser les angoisses néo-existentialistes de la foule avec les bréviaires d'un nouveau catéchisme de supermarket qui crucifie les porcs en transformant la vieille littérature sulfureuse – ou toute autre forme d'art « dégénéré » – en un tout nouveau scandale ou une toute nouvelle affaire d'état qui lave encore plus blanc qu'une réclame poussiéreuse des seventies. 

Dans ce spectacle du châtiment, soyons certains que cette grande lessive du siècle tout neuf nous garantisse à tout jamais la purification ultime de l'âme souillée de l'humanité. N'en doutons pas ! 

 


— Dans mes carnets, écrire des fragments de notes — 
(Dessin © Fondation Alberto Giacometti, exposition Giacometti / Sade
« Cruels objets du désir », 
du 21 novembre 2019 au 9 février 2020, Paris 14e) 

3 janvier 2020

Venus Pendula

whitenoise

Aux creux humides 
des forêts 
à l'heure où s'éteignent 
les clartés mille fois séculaires, 
au bord des plongeons nocturnes 
chevauchant les morts 
et réveillant les rêves interdits 
qui dansent le long 
des ossements en ruine, 
il y a 
le charbon ardent d'un va-et-vient 
à l'entrefesson 
du silence. 

 

— Dans mes carnets, écrire des fragments — 
(Photographie © Matthias Heiderich / White Noise / 2011) 

1 janvier 2020

Bonne année & bonne censure !

 

caviardage_2020

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26 décembre 2019

Éclipse

éclipse

Le temps de l'effacement 
n'est jamais celui de la revanche. 

Il y a des silences 
qui ne sont pas synonymes 
de cautionnement ; 
ce mot symbolique 
à la mode symptomatique 
de l'époque enténébrée, 
victimaire et culpabilisatrice. 

Le bien et le mal érigés en trophées 
convoquent parfois des effacements 
nécessaires et indisciplinés 
dans ma discrète indifférence. 

Il y a alors, le temps intime de l'absence 
à l'écart du chaos avarié 
des émeutes et des amitiés flétries. 
Et puis il y a l'ennuie de la foule 
qui me pousse depuis toujours à fuir 
la sécurité confortable et mortifère, 
garantie par ce fantasme d'un état 
de providence sans lendemain. 

Mais heureusement,
il y a au fond de mes poches, 
l'avenir dématérialisé 
comme une nostalgie qui s'efface. 
Comme un abandon accidentel, 
salutaire et vivifiant. 

 

— Dans mes carnets, fragments — 
(Dans mon atelier, peindre du rien) 

23 décembre 2019

L'impasse

léonard

Il parait que l'intelligence artificielle est dans l'impasse : absence d’autonomie, hyperspécialisation réductrice, incapacité à manipuler du sens, inaptitude à créer de l'abstraction ou à proposer une représentation subjective du monde... Impasse totale donc, nous dit, dépité au détour d'un article de presse, un chercheur directeur de projet informatique.

Triste nouvelle pour les esprits cartésiens. Mais comment peut-il en être autrement ? Puisque l'intelligence, elle même, est dans l'impasse depuis un bon moment déjà. Aucune théorie de l'intelligence n'a été, à ce jour, mise en lumière. Les psychologues les plus éclairés admettent – par prudence frileuse – qu'il y a « plusieurs » formes d'intelligence. Même si depuis trop longtemps, la seule forme d'intelligence insidieusement et officieusement jugée supérieure est celle que l'on nomme « mathématique » ou « scientifique » : concentration, logique, rapidité de calcul et compétitivité. Il n'y a qu'à regarder comment les décennies passées ont mis sur un piédestal ces filières scolaires et universitaires peuplées de singes savants.

En revanche, dans l'indifférence la plus totale, l'intelligence dite littéraire ou artistique, nourrie d'abstraction, de subjectivité, capable de sortir le vocabulaire de son rôle bêtement utilitaire pour transcender les mots en images mentales (et inversement) n'a jamais été réellement considérée comme une forme d'intelligence ; au pire, un grain de folie gentiment atypique et distrayant... ou un don (quel mot vulgaire et méprisant). En clair, être capable de percevoir le grand tout de l'univers dans la représentation d'une chaise vide (et inversement), n'a que très peut d'intérêt pour la masse normalisée de l'humanité (on s'en serait douté...).

Nous y voilà. L'intelligence artificielle est donc dans l'impasse (quel scoop...). Après plusieurs décennies de recherches purement technologiques, partant du postulat que l'intelligence avec un grand « I » n’est rien d'autre que celle capable de calculer aussi rapidement qu'un microprocesseur quantique au galop, quelques chercheurs – ayant l'intelligence de l’humilité – avouent leur échec : l'intelligence artificielle ne sera jamais capable d'ouvrir les Portes de la Perception (quel scoop...). Ceux qui ont lu William Blake et Aldous Huxley savent depuis toujours que seuls les actes de création artistique, dans un dérèglement absolu de tous les sens (ou éventuellement la drogue ou la méditation), sont capables de transcender le biologique – socialement et bassement utilitaire – en une connaissance universelle de la signification du tout existant. L'artiste est équipé congénitalement pour être un voyant extra-sensoriel, c'est ainsi. Mais l'époque préfère encenser d'autres différences : l'autisme ou la dyslexie par exemple, dans une liturgie victimaire très à la mode. C'est plus pratique. On réservera à l'artiste le « privilège » de la vindicte populaire moralisatrice et le pilori... (mais c'est un autre sujet).

On y croyait pourtant. Avant internet, on pensait que toute cette stupidité collective était due à un manque d'accès à l'information. Et depuis l'avènement des réseaux sociaux, on pensait qu'une armée d'imbéciles connectés et ultra documentés allait pouvoir devenir – à l'image des innombrables connections neuronales d'un cerveau globalisé – une foule intelligente permettant d'accueillir une forme d'intelligence artificielle supérieure. Mais en fait, non (on s'en serait douté...). La seule ingénierie de cyber-psychisme réellement au point est finalement la crétinerie artificielle et universelle. Et c'est certainement pour cela que la recherche sur l'intelligence – naturelle ou artificielle (peu importe) – ne fera que se cogner dans les angles des impasses d'un gigantesque labyrinthe infini, jusqu'à l'extinction de l'humanité, bien avant la fonte totale des glaces et des pingouins manchots bipolaires (c'est à dire très bientôt). 

 

— Dans mes carnets / fragments de notes en vrac — 
(Dessin de Léonard De Vinci) 

21 décembre 2019

L'océan

l'ocean

« Si ma ligne de vie venait à se casser
J'aimerais pour finir avoir encore le temps
De monter sur la dune et le voir écumer
J'aimerais pour finir regarder l'océan 

Comme lorsque l'on courait et qu'il apparaissait
Et qu'on criait de joie, ivres de sa colère
On ne le craignait pas et nous en étions fiers
C'était la même colère qui en nous s'élevait 

L'océan »

 

— Dominique A / L'océan, 2015 —
(Dans mon Digital Revio, apprivoiser l'hiver) 

20 décembre 2019

Ze illegal postcards

postcards_illegal

Ces cartes postales illégales,
longtemps diffusées sous le manteau,
ont fait la fierté de la censure digitale et connectée
du 21e siècle. 
Enfin rééditées, elles redonneront le goût
de la correspondance interdite
aux internaute·e·s postmoderne·e·s,
avide·e·s de liberté et de communication intense ! 


— Sur ma boutique en ligne / 

I L L E G A L • P R I N T S / Lot de 15 cartes postales / 
Format 10,5 x 15 cm / Carton 300 gr / Vernis mat — 
(En vente ici : https://thierrymurat.bigcartel.com
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17 décembre 2019

Médication

bidon

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I L L E G A L P R I N T S  / Affiche 30 x 40 cm / 
Imprimée sur papier offset 250 g 
— 
(En vente ici : https://thierrymurat.bigcartel.com
BOUTIQUE FERMÉE (all sold out) LE 26 / 04 / 2020

16 décembre 2019

Peindre (ou se taire)

Rien

— Ça doit pas être facile tous les jours,
de peindre du « rien »... 

Pas vrai ? 

— Effectivement.
C'est beaucoup plus compliqué que de parler
pour ne rien dire. 

 

(Dans mes carnets, écrire des dialogues / Dans mon atelier, 
acrylique sur toile) 

15 décembre 2019

Le supplément du dimanche

 

journalX

— Réédition spéciale du supplément du petit dimanche illustré
du 19 novembre 2017, initialement publié sur ce blog, ici même — 

14 décembre 2019

Ze illegal prints collection

3affiches

Ces célèbres affiches ont fait la fierté de la censure digitale
et de la vindicte connectée du 21ème siècle ! 

Longtemps considérées comme du contenu indésirable
ne respectant pas les standards de la cyber-communauté numérique,
puis finalement prohibées par les milices virtuelles des Gafa,
elles sont enfin rééditées et disponibles à la vente, ici : 

> https://thierrymurat.bigcartel.com 

Un véritable must pour les internaute·e·s postmoderne·e·s, 
avide·e·s de désinvolture illicite, qui désirent afficher urgemment 
leur goût de l'interdit 
en toute liberté ! 



logo_illegal_prints

  

Soyez les bienvenus sur ma toute nouvelle boutique en ligne
(NB : Attention... La détention de ces affiches est toujours passible d'une peine
de six mois de cyber-harcèlement, pouvant aller 
jusqu'à trois ans
de lynchage médiatique avec sursis.) 

— BOUTIQUE FERMÉE (all sold out) LE 26 / 04 / 2020 — 

6 décembre 2019

HomeLandes

homeland

— Dans mon Digital Revio, fragments — 

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Visite aussi mon site web ! 
www.thierrymurat.com 

 

 

 

 

 

 


 

 




















 

 

Compte facebook > définitivement supprimé 
(depuis janvier 2019) 
« Hors contaminations émotionnelles 
collectives et pandémiques » 

 



 





 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 




 

Compte instagram > définitivement supprimé 
(depuis janvier 2019)
« Hors pollutions rétiniennes intempestives 
et marketées » 





 

 


























 

 

 









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(circuit court) c'est par ici :




La boutique Log Out edition 
est ouverte ! 
www.logout-edition.fr









































 












 



 

AVERTISSEMENT :

 

 

« Je veux bien être entièrement tenu 
pour responsable de ce que je publie ici, 
mais je ne peux en aucun cas être jugé 
coupable de n'avoir pas écrit ou dessiné 
ce que 
tu aurais voulu voir ou entendre. » 

Bien cordialement, 
– La Direction – 

 














 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 




































 

En ce moment sur ma table de nuit :

 

 

 

 

 

 


(En application cutanée, trois fois par jour. 
Protège l’individu des névroses collectives et sociétales. 
Puissant analeptique, riche en fer et en potassium.)

 

























































































 

 

 

 

 

 

 

 

 

 









 



















 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 




 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 











 

























 




























 






























 



































 












































 

























 























 










































 














































 














 



































































 


























 



























 






























































 


































 



























 







 

 



























 



























 


















































































































 
















































































































 







 

 
 
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