Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité

Le blog de Thierry Murat

28 septembre 2019

Le ciel est

atelier_toit

— Dans mon atelier, par-dessus —
(Dans mon Digital Revio / Fragments)

Publicité
Publicité
27 septembre 2019

Le but (...)

bombardements fb

« On sait, en effet, que la propagande n’a pas besoin de convaincre pour réussir et même que ce n’est pas là son but. Le but de la propagande est de produire le découragement des esprits, de persuader chacun de son impuissance à rétablir la vérité autour de soi et de l’inutilité de toute tentative de s’opposer à la diffusion du mensonge. Le but de la propagande est d’obtenir des individus qu’ils renoncent à la contredire, qu’ils n’y songent même plus.
Cet intéressant résultat, l’abasourdissement médiatique l’obtient très naturellement par le moyen de ses mensonges incohérents, péremptoires et changeants, de ses révélations fracassantes et sans suite, de sa confusion bruyante de tous les instants. » 

÷

« Dans notre monde, il n'y aura pas d'autres émotions que la crainte, la rage, le triomphe et l'humiliation. Nous détruirons tout le reste, tout. » 

÷

« Il n'y aura plus ni art, ni littérature, ni science. Nous n'aurons plus besoin de science. Il n'y aura aucune distinction entre la beauté et la laideur. Il n'y aura ni curiosité, ni joie de vivre. Tous les plaisirs de l'émulation seront détruits. » 

÷

« Les enfants seront à leur naissance enlevés aux mères, comme on enlève les oeufs aux poules. L'instinct sexuel sera extirpé. La procréation sera une formalité annuelle, comme le renouvellement de la carte d'alimentation. Nous aboliront l'orgasme, nos neurologistes y travaillent actuellement... » 

÷

« Imposer une parfaite uniformité d'opinion sur tous les sujets, devenait possible pour la première fois. » 

 


— George Orwell / extraits du roman 1984, publié en 1949 — 
(Dans mes carnets à dessins, fragments) 

26 septembre 2019

Typœtry #3

issue

— Dans mon Digital Revio, laisser le ciel se faire typographier — 

25 septembre 2019

Les carottes sont cuites

cocotte

De la rentrée littéraire 2019, on retiendra donc la surmédiatisation à l'envers et putassière de Yann Moix, la médiatisation faussement discrète du bouquin de la fille de Jeanne Mas, le faux nouveau chef-d'œuvre de Françoise Sagan et les vrais chiffres de ventes du faux succès de librairie entièrement rédigé en écriture inclusive, « Le féminisme pour les nul·le·s » (sic). 
Voilà... Comme on dit outre-Atlantique, Elvis has left the building... 

— C'était un communiqué d'Ici-Tout-Va-Bien. 
Merci de nous avoir suivis — 

24 septembre 2019

LandScaping_269

landscaping

— Dans mes carnets / Fragments — 

Publicité
Publicité
23 septembre 2019

Selfie

selfie

Excuse-moi, mais... 
Ce matin j'ai pas la tronche 
de l'emploi du temps 
à écorner les bœufs 
ou à écorcher les chiens. 


— Dans mes carnets, en vrac — 
(Dans mon atelier, fragment de gueule de bois ) 

22 septembre 2019

Typœtry #2

brume

— Dans mon Digital Revio, typographier le ciel — 

21 septembre 2019

Portrait

Baudelaire

« Tous les photographes, même excellents, ont des manies ridicules ; ils prennent pour une bonne image une image où toutes les verrues, toutes les rides, tous les défauts, toutes les trivialités du visage sont rendus très visibles, très exagérés ; plus l’image est dure, plus ils sont contents. 
Il n’y a guère qu’ici qu’on sache faire ce que je désire, c’est-à-dire un portrait exact, mais ayant le flou d’un dessin. »

— Charles Baudelaire —
(Photographié par Félix Nadar, vers 1855)

20 septembre 2019

SettingSun_382

sunsetlight

— Dans mes carnets / Fragments — 

19 septembre 2019

® d'inutilité·e·s publique·e·s

inutile

Reléguée à un tout petit suffixe sexué, séparé du mot – porteur du véritable sens – par d'insignifiants points médians, les glorieuses femelles inclusives reniflent enfin le vent du progrès. Comme les gourous new-age respirent le prana afin de se nourrir exclusivement de la lumière cosmique qui embrase le ciel du soir sur l'Himalaya. Le fond de l'air est frais (Laïho, Laïho...) et soudain, le fond du texte s'estompe, dégoulinant sur le brouillard de sa propre forme écrite ; typographiquement tarabiscotée, consensuellement molle et publicitairement démagogique. Le féminisme 2.0 du troisième millénaire réinvente l'eau tiède : « Vous ête·e·s tou·t·e·s sommé·e·s de me lire inclusivement·e·s ». 

Quel que soit son sens premier, chaque phrase ainsi domestiquée par cette novlangue se transforme, subliminalement et inévitablement, en slogan activiste de manif formatée pour les réseaux sociaux, avec les fantômes de mamie Olympe de G. et tata Simone de B. selfisées au porte-voi·e·s et en bas résille (le spectacle est offert). « Les fleur·e·s se fanent aussi vite qu'elle·e·s éclosent ». Et le salaire de la fleuriste est hélas toujours 30 % plus bas que celui du barman. Garçon, l'addition... 

Les belles autrices narratrices se caressent l'entrecuisse, à quatre pattes dans le champ – lexical – de la lutte. Exclues à tout jamais du grand tout originel de l'exclusivité de la langue. La vraie langue. Celle qui n'est ni lissée, ni pasteurisée, ni apprivoisée. La langue véritable. La langue sauvage – sans muselière typographique – qui ne garantit aucun sécuritarisme syndical antidiscriminatoire mais qui, en totale liberté, peut encore et toujours te traiter de sale connard, de vieille salope, d'ange ou de déesse. La langue qui lèche, qui râpe, qui frappe, qui grince, qui griffe, qui se bat, qui donne du fil à retordre à la pensée profonde et complexe. La langue capable de dire je t'aime, va te faire foutre, dans la même phrase. La langue qui, mesdames et messieurs, n'a pas besoin de garde-fous pour nous pousser à formuler précisément toutes nos spécificités, toutes nos contradictions, et tous nos engagements. La langue vivante ; insolente et exigeante. Pas cette langue qui s'écrit du bout des doigts comme du morse en pointillé, la bouche en cul de poule, avec multiples précautions constipatoires. Non, pas celle-là. Celle qui parle, qui mord et embrasse pour de vrai. 



[ NB : Une écriture distordue qui remplace le sens par le signal et qui tend à donner un air de neutralité à des arguments en réalité idéologiques – quelles que soient les bonnes ou mauvaises intentions de cette idéologie – est un usage malhonnête du langage, tout simplement. ] 

 

— Dans mes carnets, le féministe croyant mais non pratiquant, 
que je suis, pèse ses mots en vrac —
(illustration : Catalogue des Objets Introuvables / Jacques Carelman, 1969) 

18 septembre 2019

Ornementogénèse

LSD

« Visions d'ornements. Presque personne n'y échappe. Caractères de ces ornements. Pas désirés, et néanmoins ils persistent. Pas immobiles. Pas d'ensemble ornementaux qu'on pourrait s'arrêter à considérer. Plutôt qu'on ne voie des entrelacs, l'on assiste à ce qui indéfiniment s'entrelace.
Ornement qui n'orne rien du tout. Détail dans le détail. Dentelle dans la dentelle. Continuation monotone. Rythme de développement, d'étalage constant, qui ne ralentit, ni ne se met en relation avec vous. Inarrêtable. Intarissable processus d'ornementogénèse. » 

— Henri Michaux / Connaissance par les gouffres, 1961 / 
Chap. 1. Comment agissent les drogues — 
(Lettrines de Ernst Aufseeser / 1880 - 1940) 

17 septembre 2019

Lullaby (fragment of)

coffeecup

Cold coffee 
Down on the floor 
Set me free 
From the next door 


— In my sketchbooks, crumbs of english words — 

(In my Digital Revio / Fragments) 

16 septembre 2019

Typœtry #1

retourné

Pris par le temps, 
tu te laisses retourner. 
Quelle heure est-il ? 
Et c'est l'horizon 
qui penche 
en travers de la voûte. 
Où sommes-nous ? 
Il n'y a que des pas 
à l'envers ;  
en dessous des traces 
du dessus, 
à jamais perdues 
d'être ici, 
en un seul mot. 

 

— Dans mes carnets / Fragments —
(Dans mon Digital Revio, typographier le ciel) 

12 septembre 2019

Pop !

Edgar

« J'aime la gloire, j'en raffole ; je l'idolâtre ;
je boirais jusqu'à la lie de cette glorieuse ivresse ;

je voudrais que l'encens s'élève en l'honneur de mon nom 
depuis chaque colline et depuis chaque hameau
et de chaque ville et de chaque cité sur cette Terre. » 


— Edgar Allan Poe / 1809 - 1849 — 
(Figurine Funko Pop ® 2019 / collection Icon Serie of Pop Culture) 

9 septembre 2019

Mythologies (fragment de)

cyclope

Homère était aveugle. 
Tout comme Démodocos, le poète. 
À qui la Muse qui l'aimait 
avait offert le pire et le meilleur, 
en parfait contrepoint. 

Elle lui avait pris ses yeux. 
Mais en compensation, avait donné
à la voix de son amant 
la douceur d'un chant du plus bel esprit. 
Ainsi qu'à ses dix doigts, 
l'agilité de l'oiseau sur la branche
d'une lyre à sept cordes. 

Démodocos aimait chanter les ruines 
des amours adultères d'Arès & Aphrodite, 
dans un motel palace abandonné
sur la grève blafarde d'une plage de Cythère. 

Homère, quant à lui, n'était peut-être 
rien d'autre que Personne, 
tout comme son Ulysse transperçant 
l'œil universel du Cyclope. 

La poésie n'est sûrement 
qu'affaire de regard, de visions, 
ou d'aveuglement. 

Alors puisque la parole 2.0 
est décrédibilisée, 

et que toute tentative de malicieuse ironie 
est aujourd'hui considérée 
comme hérésie blasphématoire, 

autant se crever les deux yeux 
afin de se sortir le cul des ronces 
avant que le poème ne devienne 
qu'une insipide pommade feel-good, 
aux huiles essentielles de rien, 
qui apaise notre inconséquence écarquillée 
de misérables voyeurs interconnectés. 

 

— Dans mes carnets / Fragments — 

7 septembre 2019

Persona

maskantigone

Dans la torpeur du début d'un dernier été, on annonçait pour juillet l'imminence collapsée du grand effondrement caniculaire et planétaire. 
Cherchant l'espoir d'un réconfort climatisé près des hélicoptères-ventilateurs connectés au grand réseau de la terreur, l'homoschizophrénus, en centaine de millions d'exemplaires, se selfise alors en vieillard idéal et artificiel sous les sunlights des algorithmes FaceApp. 
Afin de laisser en héritage à ses petits-enfants mort-nés carbonisés, la trace d'une post-image augmentée, l'homoneurasthénicus lègue, le temps d'un simple lol / mdr, le portrait de sa vieillesse virtuelle qui pose en ancêtre derrière le masque selfique d'une sagesse paranoïde stockée à tout jamais dans la mémoire morte de l'humanité. 

  

— Dans mes carnets de fin d'été, fragments en vrac — 
(Photo : masques créés par Yves Leblanc © 2006 / Antigone de Sophocle / Avignon) 

5 septembre 2019

En bref

haiku

— Dans mes carnets, trois vers, dix-sept syllabes ; pas une de plus —

3 septembre 2019

Digression

sirène et centaure

Esthétiquement, j'ai bien peur que l'on ne fasse que régresser depuis le Néolithique, l'Antiquité et le Moyen Âge. L'apogée étant certainement le XIIIème siècle avec Giotto di Bondone, Cimabue, Rutebeuf, Dietisalvi di Speme, Jaufré Rudel, Chrétien de Troyes et les Lais de Marie de France. 
À la rigueur, le XVème... avec les Primitifs flamands et François Villon, et puis Lorenzo Lotto qui donne enfin une âme à l'art du portrait au tout début du siècle suivant. Mais après... la messe est dite. La fête païenne est finie. 
Circulez, y a rien à voir. 

À bien y regarder de près, la Renaissance n'est peut-être rien de plus que l'instagram des XVIème et XVIIème siècle. La B.O. d'une série netflix composée par Umberto Tozzi et remixée par Vivaldi, le pizzaiolo végane des quatre saisons. Le royaume éternel selon l'évangile de Pierre & Gilles, lors d'une expo'concept dans l'espace co-working d'une bio-ferme urbaine alternative.
Finalement ce n'est peut-être que cela, la Renaissance... Une profusion d'images condescendantes, néo-classiques, ultra léchées, presque fluo, démago, vulgaires. Du storytelling, propre, lisse, éventé. Avec ces angelots dodus qui flottent comme des bisounours sous lexomil sur les nuages sucrés des plafonds rose bonbon. La modernité et le progrès sont enfin en marche sous l'œil bienveillant des apôtres bodybuildés, lovés dans les drapés des femelles lascives... Si les féministes avaient existé, elles auraient certainement coupé les couilles de Michelangelo – alors que tout le monde sait aujourd'hui qu'il était gay. 

En ce qui concerne l’esthétique de la pensée, de la langue et du discernement, on peut très facilement envisager le siècle des Lumières comme le google ou le facebook du XVIIIème siècle. La voilà, la grande et belle idée de ce fantasme encyclopédique universellement partagé : la vulgarisation – qui fait confondre le savoir avec la connaissance. 
Et bien sûr, lorsque l'on confond savoir et connaissance on se fourvoie dans l'impasse du « j'ai tout compris et j'ai toujours raison » comme n'importe quel crétin qui découvre un nouveau dogme, un nouveau jouet idéal, un truc en toc qui brille... Si les gilets jaunes avaient existé, ils auraient courageusement guillotiné Voltaire le cynique et Diderot le salaud de bourgeois illuminati.

Si on rajoute à tout cela, la démographie galopante et étouffante du XXème siècle, puis l'assassinat des mystères archaïques et des contes – ces vieillards immémoriaux qui avaient appris aux enfants devenus grands à écouter la musique du cœur du monde – on arrive vite au stade définitif de la crétinerie universelle. Là où l'idiot ; jadis le sage isolé et marginal, devient aujourd'hui une légion d'imbéciles au galop qui savent tout sur tout, même sur ce qu'ils ne connaissent pas. 
Plus on est nombreux, réunis et connectés, plus on est cons et vulgaires. 
C'est mathématique. 

Heureusement, il nous reste la poésie, le dernier vestige intime du Sacré – sans le religieux. C'est ce que le XIXème siècle avait si bien compris. Mais il est le seul. Je veux bien accorder aux impressionnistes du tout début XXème, aux pictorialistes – pionniers de l'art photographique – et à Apollinaire, la souveraineté esthétique autoproclamée d'un ultime chant du cygne... Et tout le reste, comme disait Jean-Pierre Coffe, n'est que du jambon polyphosphaté. 

 

— Dans mes carnets, petits fragments subjectifs
d'une brève histoire de l'art et de la littérature —
(illustration : bestiaire / enluminure du XIIIème siècle / anonyme) 

1 septembre 2019

Easy

dennis

Autant le dire tout de go, les nouvelles ne sont pas bonnes...

On annonce pour septembre, un sévère et radical retour de lynchage virtuel, victimaire, identitariste, pétitioniste, moraliste, idéologiste, inclusif et anonyme, pénardos planqué mou du clavier et tranquillou activiste vengeur masqué en pantoufles citoyennes révolutionnistes écoresponsables sur le grand réseau merdique de la rentrée. 

Ô joie ! 
Mon bison futé de l'internet et du smartphone me dit de foutre le camp en sens inverse. Ça tombe bien, je suis touriste à l'année. Alors je prends l'avion avec ma moto qui pollue du cul. Je bouffe du bœuf. Je fume du co2. Je chie du carbone. J'écris au masculin singulier, sans point-point. J'achète six cordes neuves sur amazon. 
Et... 

I m free to sing my song 
(though it gets out of time). 

Bonne rentrée à vous ! 

 

 

— Dans mes carnets, personal advice — 
(Sur la photo, Dennis Hopper dans Easy Rider en 1969) 

28 août 2019

Déco intérieure

fenêtredehors

Tu sais, gamin...

Tout ce que je fais, c'est
simplement cueillir gentiment,
sur une feuille vingt-et-un / vingt-sept,
des chants d'oiseaux pourris
et quelques aboiements de mâtins
baveux avec mon stylo noir
pour en faire de jolis bouquets effrayants,
vomissant des arcs en ciel délavés
qui lèchent des stratocumulus
en forme de poire pour la soif du monde
ou des stratocumulonimbus
en forme d'enclume pour assommer
les tristes cons.

Et rien de plus.
Te fais pas de films, gamin.
Va... 

 

 

— Dans mes carnets, fragments en vrac — 

Publicité
Publicité
<< < 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 30 > >>

 

 

 

 

Publicité

 

 

 

 

 


 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


Visite aussi mon site web ! 
www.thierrymurat.com 

 

 

 

 

 

 


 

 




















 

 

Compte facebook > définitivement supprimé 
(depuis janvier 2019) 
« Hors contaminations émotionnelles 
collectives et pandémiques » 

 



 





 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 




 

Compte instagram > définitivement supprimé 
(depuis janvier 2019)
« Hors pollutions rétiniennes intempestives 
et marketées » 





 

 


























 

 

 









Pour commander directement
initial_A.
(circuit court) c'est par ici :




La boutique Log Out edition 
est ouverte ! 
www.logout-edition.fr









































 












 



 

AVERTISSEMENT :

 

 

« Je veux bien être entièrement tenu 
pour responsable de ce que je publie ici, 
mais je ne peux en aucun cas être jugé 
coupable de n'avoir pas écrit ou dessiné 
ce que 
tu aurais voulu voir ou entendre. » 

Bien cordialement, 
– La Direction – 

 














 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 




































 

En ce moment sur ma table de nuit :

 

 

 

 

 

 


(En application cutanée, trois fois par jour. 
Protège l’individu des névroses collectives et sociétales. 
Puissant analeptique, riche en fer et en potassium.)

 

























































































 

 

 

 

 

 

 

 

 

 









 



















 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 




 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 











 

























 




























 






























 



































 












































 

























 























 










































 














































 














 



































































 


























 



























 






























































 


































 



























 







 

 



























 



























 


















































































































 
















































































































 







 

 
 
Publicité