Godziii !
— Sur mes étagères : « Fusée » n°6, spécial Godzilla /
Mai 1999 © éditions Automne 67 —
(Dessin de couverture : Philippe Petit-Roulet)
cosmiXtrip #3
— Dans mes carnets, fragments de cosmiXtrip / Thierry Murat © 2020 —
Staying Alive
« Je fonctionne !
— Écoute. Si un écureuil est vivant, ou une puce, un arbre, un brin d’herbe, pourquoi pas toi ? Je ne pourrais jamais dire, ou penser, que je suis vivant mais que tu fonctionnes simplement, surtout si je dois vivre à Aurora pendant un moment, en m’appliquant à ne faire aucune distinction entre un robot et moi-même. Par conséquent, je te dis que nous sommes tous deux vivants, et je te demande de me croire sur parole. »
– Isaac Asimov / Les Robots de l'Aube, 1983 –
(Dans mes carnets oubliés, dessin inédit de 2009 © TM)
No need to laugh or cry *
(* it's a wonderful, wonderful life)
— Dans mon Digital Revio, fragments —
cosmiXtrip #2
— Dans mes carnets, fragments de cosmiXtrip / Thierry Murat © 2020 —
Fake Plastic Life
« Je me suis assise devant mon orgue d’humeur, j’ai fait quelques expériences et j’ai fini par trouver un réglage pour le désespoir. Je me le programme deux fois par mois depuis ; ça me semble une durée raisonnable pour se sentir désespéré à propos de tout, à propos du fait d’être restés sur Terre après que tous les gens un tant soit peu intelligents ont émigré sur Mars.
— Mais avec une humeur pareille, tu risques de rester dedans, de ne pas programmer de sortie. Un tel désespoir, qui embrasse la réalité, se perpétue de lui-même.
— Non. Je programme un redémarrage automatique trois heures plus tard, un 481 : conscience des multiples possibilités qui s’ouvrent à moi dans le futur, confiance renouvelée en…
— Oui, oui... Je connais le 481. Écoute, même avec un arrêt automatique, ça reste dangereux de subir une dépression, quelle qu’elle soit. »
– Philip K. Dick, 1968 / Les androïdes rêvent-ils de moutons électriques ? –
(Photo : Monsanto's Plastic House of the Future / Disneyland, 1957)
Temps Futur
« Il y avait dans l’air comme une odeur de Temps. Il sourit et retourna cette drôle d’idée dans sa tête. Il y avait là quelque chose à creuser.
À quoi pouvait bien ressembler l’odeur du Temps ? À celle de la poussière, des horloges et des gens. Et si on se demandait quel sorte de bruit faisait le Temps, ce ne pouvait qu’être celui de l’eau ruisselant dans une grotte obscure, des pleurs, de la terre tombant sur des couvercles de boîtes aux échos caverneux, de la pluie... »
— Ray Bradbury / Chroniques martiennes, 1950 —
(Sur mes étagères, SpaceToy)
cosmiXtrip #1
— Dans mes carnets, fragments de cosmiXtrip / Thierry Murat © 2020 —