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Le blog de Thierry Murat

17 mai 2018

Recentrage (fragments de)

recentrage

Le monde et ses petits soucis
M'indiffère

L'empire romain
Peut bien s'écrouler une énième fois

La lutte des classes
Les avantages sociaux (oxymore !)
La banquise en fusion
Et les pingouins insoumis

J'en ai rien à cirer

La transparence de l'air
Me suffit

Tes hanches
Tes seins
Ta croupe
Ta bouche

Écrire le feu
Dessiner le vent

Ramasser les étoiles
Tombées à terre
Et les inventer
À nouveau
Comme l'or de Montezuma

Dans le silence
Des pierres
Écrasées de ciel
Garder précieux le secret
De nos cercles concentriques

 


– Dans mes carnets, mots en vrac, écrire des fragments circulaires à la verticale
et puis finir (très bientôt) mon nouveau livre en cours –

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16 mai 2018

Ridicule (fragments de)

Salon_Versaille

Ce petit microcosme littéraire des échoués du virtuel,
qui fait « littérature »
sur les réseaux sociaux, pétri de bonne conscience
et d’utopie un peu mièvre,
va bien finir par me rendre cynique, moi aussi.
Exister sur facebook à coup de bons mots… 
en comptabilisant les commentaires ;
il y a là, ce je-ne-sais-quoi 
de la délicate vulgarité un peu ridicule
qui suintait jadis 
le long des parois empourprées des salons versaillais.

Sous l’œil bienveillant du bon Roi Soleil,
on ne pouvait que donner le meilleur du pire de soi-même :
le prêchi-prêcha mondain.


– Dans mes carnets, écrire des fragments de nausée et puis finir mon livre en cours –
(Peinture d’Anicet Charles Gabriel Lemonnier / 1812)

15 mai 2018

Rituel (fragments de)

rituel

Cérémonie
Sacrée

Ancestrale
Solitaire
Et reliée

Fleur
De rosée
Nacrée
Lunaire
Et mouillée

Écume
De cosmos
Déferlante
Magnétique
Et envoutée

Cavité
De miel
Déesse
Écartelée
Et irradiée

Secrette
Humidité
Pénétrée
De ciel
Et apaisée


– Dans mes carnets, mots en vrac, écrire des fragments au féminin –
(Photographie © Tina Modotti / 1896 - 1942)

13 mai 2018

L'art de répondre à ceux qui jugent les œuvres de l'esprit (communément appelés critiques d'art)

magritte

– Lettre de René Magritte à Richard Dupierreux, critique d'art 
au journal Le Soir / Bruxelles, 1936 –

(Bien cordialement)

11 mai 2018

Serment (fragments de)

vieille trame

Si demain
À l'aube
Je meurs au combat
Et que ton toi
Venait à s'écrouler 

Sache que mon moi
Te protégera 
Sous la mitraille
De ce mal
Qui décime les hirondelles
Et épargne les chiens

 

 

– Dans mes carnets, mots en vrac, écrire des fragments  –
(rien à voir avec mon nouveau livre en cours)

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10 mai 2018

Cymbal Rush

– « Cymbal Rush » - un morceau de Thom Yorke, sur son album solo « The Eraser ».
Ici, dans une version live du Henry Rollins Show en 2006,
avec Jonny Greenwood aux ondes martenot et Nigel Godrich au séquenceur –

9 mai 2018

Chacun sa Chimère

chimère

Sous un grand ciel gris, dans une grande plaine poudreuse, sans chemins, sans gazon, sans un chardon, sans une ortie, je rencontrai plusieurs hommes qui marchaient courbés.

Chacun d’eux portait sur son dos une énorme Chimère, aussi lourde qu’un sac de farine ou de charbon, ou le fourniment d’un fantassin romain.
Mais la monstrueuse bête n’était pas un poids inerte ; au contraire, elle enveloppait et opprimait l’homme de ses muscles élastiques et puissants ; elle s’agrafait avec ses deux vastes griffes à la poitrine de sa monture ; et sa tête fabuleuse surmontait le front de l’homme, comme un de ces casques horribles par lesquels les anciens guerriers espéraient ajouter à la terreur de l’ennemi.

Je questionnai l’un de ces hommes, et je lui demandai où ils allaient ainsi. Il me répondit qu’il n’en savait rien, ni lui, ni les autres ; mais qu’évidemment ils allaient quelque part, puisqu’ils étaient poussés par un invincible besoin de marcher.
Chose curieuse à noter : aucun de ces voyageurs n’avait l’air irrité contre la bête féroce suspendue à son cou et collée à son dos ; on eût dit qu’il la considérait comme faisant partie de lui-même. Tous ces visages fatigués et sérieux ne témoignaient d’aucun désespoir ; sous la coupole spleenétique du ciel, les pieds plongés dans la poussière d’un sol aussi désolé que ce ciel, ils cheminaient avec la physionomie résignée de ceux qui sont condamnés à espérer toujours.

Et le cortége passa à côté de moi et s’enfonça dans l’atmosphère de l’horizon, à l’endroit où la surface arrondie de la planète se dérobe à la curiosité du regard humain.
Et pendant quelques instants je m’obstinai à vouloir comprendre ce mystère ; mais bientôt l’irrésistible Indifférence s’abattit sur moi, et j’en fus plus lourdement accablé qu’ils ne l’étaient eux-mêmes par leurs écrasantes Chimères.


– « Chacun sa Chimère » de Charles Baudelaire, fait partie du recueil « Sleen à Paris »,
publié en 1869, deux ans après la mort du prince des poëtes –

(Dessin © Elsa Cha, pour la version illustrée de ce sublime texte intemporel,
publié par Passage Piétons Éditions en 2007)

8 mai 2018

Ratage (fragments de)

ratures

William Faulkner disait qu'un romancier est un poète raté.

Effectivement...
Le poète continue de fouiller dans les entrailles du langage, coûte que coûte,
afin de trouver Le mot miraculeux – puissant comme une incantation –
qui nous fera prendre conscience, en une dizaine de lignes,
de l'immensité cosmique
qui sépare le fade du sublime.

Le romancier, lui, abdique...
Et il écrit des centaines de pages d'ennui. De trop longs récits d'aventures,
historiques, politiques,
ou autobiographiques, ou à l'eau de rose.
Ou bien des enquêtes policières
qui n'en finissent pas de finir...
Un peu comme l'on passe à côté de ses rêves en exerçant toute sa vie
un « vrai » métier très-très sérieux, en apnée, tout cramoisi,
en oubliant de respirer le monde.

Et Virginia Woolf de conclure, dans son journal, en terminant
son best-seller « The Years » :
« C'est un livre à la fois mort et décevant. Jamais plus je n'écrirai
un livre aussi long. »

 


– Dans mes carnets, écrire des fragments de méchanceté assumée
et puis composer un codicille en forme de cantate –
(rien à voir avec mon nouveau livre en cours, quoi que...)

Image : manuscrit de Gustave Flaubert

5 mai 2018

Accommodement tolérable

Virginia

« Je crois que l'essentiel lorsqu'on commence un roman
est d'avoir la conviction, non pas que l'on est capable de l'écrire,

mais qu'il est là, qu'il existe réellement de l'autre côté d'un gouffre
que les mots sont impuissants à franchir ;
qu'on ne pourra en venir à bout
qu'au prix d'une angoisse à perdre haleine.

À présent, tu vois, quand je m'installe pour écrire un article,
au bout d'une heure ou à peu près, le sujet aura été pris dans le filet des mots.

Mais un roman, c'est autre chose, crois-moi.
Pour être bon, un roman doit apparaître, avant qu'on ne l'écrive.

Comme quelque chose, précisément, d'impossible à écrire ; quelque chose
que l'on peut seulement voir, clairement.

De sorte que pendant neuf mois, on vit dans le désespoir,
et c'est seulement lorsqu'on a oublié ce qu'on voulait dire,
que le livre semble tolérable.

Je t'assure, tous mes romans étaient de première qualité avant d'être écrits. »


– Virginia Woolf / Correspondances / Lettre à Vita Sackville-West - 8 septembre 1928 –
(Gravure sur bois de Loren Kantor © 2014, Los Angeles)

4 mai 2018

Perpétuité (fragments de)

perpetuite

Après avoir vécu mon trépas, tel un accouchement 
dans les ténèbres de la folie, je me suis réveillé à la vie
avec un goût de cadavre dans la bouche. 
Tous mes sens étaient décuplés. À l'exception de la vue. 
J'avais perdu les couleurs. 
Je voyais le monde en sépia, brumeux et élégant 
comme le parfum d'un parti-pris esthétique à la mode.

Mais le parfum qui allait désormais envelopper ma nouvelle existence
était surtout cette odeur entêtante de fleurs mortes.
Cette odeur fanée de lilas et de jasmin mélangés,
âcre et épicée comme le sexe cru des filles de joie du Hooper's Hotel.

L'aube était là ; décor de théâtre derrière les fenêtres.
Et moi, dans un trouble post-natal agonisant,
projeté dans une tragédie antique aux multiples possibles.
Je sentais mon âme se liquéfier et mon corps se pétrifier.
Il fallait faire vite...
L'éternité n'est finalement qu'un cheval blême qui s'enfuit au galop.

Afin d'enlever de ma bouche ce goût de terre et de poussière,
il me fallait une gorgée de sang.
Frais comme la rosée d'un tout premier matin du monde.
Et chaud comme le tout premier désir de vie,
la tête enfouie entre les cuisses d'une déesse morte.

Par miracle, elle était là. Lascive sur le rouge du sofa.
Elle s'est avancée vers moi et m'a souri. 
Sa peau de faïence était moite.
Son cou – blanc comme des perles d'akoya,
surplombant son décolleté indécent et sublime –
m'invitait enfin à mordre dans la chair humide de ma destinée
d'inéluctable prédateur.

 


– Dans mes carnets, mots en vrac, écrire des fragments d'interdits mythiques 
pour affuter mes crocs littéraires –

3 mai 2018

Ciel (fragments de)

ciel

Ce matin
L'air me semble navigable

Les nuages de soufre et de miel
Plantés sur l'horizon
À la verticale
Me lancent des signaux
Tantriques ;
Des baisers de lumière
En avalanche

Le ciel monolithique
Est un prélude de Bach
Remixé par Aphex Twin
Il rayonne
D'arpèges gazeux
En do majeur figuratif

Ce n'est pas la perfection
Mais...
C'en est une esquisse
Assez prometteuse

Bonjour !


– Dans mes carnets, écrire des fragments dégagés et puis manger un coquelicot –
(rien à voir avec mon livre en cours)

Peinture : Eugène Delacroix

1 mai 2018

Animal

culsnus

Il est évident que le poète 
Qui s'évertue 
À trop faire reluire 
Son humanité 
N'est qu'un petit fonctionnaire 
Ou un curé

Soyons sérieux ! 
Le poète n'est qu'un animal 
Comme toi

 

– Dans mes carnets, mots en vrac – 
(rien à voir avec mon nouveau livre en cours, quoi que...)

Photographie © Ren Hang / 2012

25 avril 2018

127 pages au compteur

carton_dessins

Vous l'aurez compris...
Il est bien entendu que vous ne verrez rien de mon prochain livre en cours,
sur ce blog, avant la date de sortie (à part quelques maigres
croquis préparatoires 
précédemment publiés ici au printemps 2017
et à l'automne dernier).

Sachez juste que ce livre de bande dessinée sera publié aux éditions
Futuropolis (évidemment), 
qu'il fera 158 pages, que je met tout mon cœur
à l'ouvrage sur l'écritoire,
les mains dans le pétrin depuis plus de 18 mois.
Et que pour l'heure, il y a 127 pages finalisées dans ce carton à dessins.
Un beau paquet de feuilles maculées d'encre de chine, de tipex et de passion.

Je ne vous en dirai pas plus...
Le secret, la surprise et la curiosité sont les plus belles choses
à préserver – pour ceux qui vous aiment – dans ce siècle obscène
qui avale tout sans désir véritable.

N'est-ce pas ?

24 avril 2018

Perestroïka (fragments de)

Perestroïka

It's over babe...

Sur le front nord-est
De l'autre côté du mur
Et des décombres

L'opulence du festin
Dégouline le long de la croupe
Du Bolchoï

Tatiana, les seins à l'air
Se pourlèche la vulve
Le torse viking tatoué
D'acrimonie
Elle reprend du goulag
Pour saucer son pain
Et finir sa vodka

Sergeï, la tête haute
Se prend pour une écuyère
En tutu

Chevauchant Šemík
Comme un cosaque émasculé
En mal de croisades

Au loin on entend toujours
La Moskova qui ronronne encor
Près de l'incendie

 

 

– Dans mes carnets, mots en vrac, écrire des fragments hallucinogènes
et relire Soljenitsyne –
(rien à voir du tout avec mon nouveau livre en cours)

23 avril 2018

Charnier (fragments de)

charnier

Peuple prétendant à la souveraineté
Et au pouvoir direct
Je n'ai plus confiance en toi

Inutile de chercher ma dépouille
Sur le champ de bataille
Pour en faire l'icône embaumée
D'un héros inconnu
J'ai déserté depuis des lunes

Je suis responsable de ce que j'ai écrit
Mais pas de ce que tu as lu
On ne récupère pas un poète
Comme un chanteur d'opérette
Ou un prophète puceau de l'âme

L'engagement est une posture
Le désengagement
Est un acte

Poète-engagé
Est un oxymore

Dégagé de tout
Je prends mon envol
Noir
Le cœur enneigé
Au dessus de la plaine
Ravagée
Je compte les vivants et les morts

Et j'achève les blessés
Avec mes mots
Odieux et cruels
Comme un miroir

 

 

– Dans mes carnets, mots en vrac, écrire des fragments de
« ceci-étant-dit-afin-que-les-choses-soient-claires» et puis remettre ma démission –
(rien à voir avec mon nouveau livre en cours, quoi que...)

22 avril 2018

Les fossoyeurs

fossoyeurs

Les vrais fossoyeurs de ce monde ne sont pas les politiciens,
les banquiers, les soldats ou les gouvernants.
Ce sont les historiens et les journalistes.
Faussaires minutieux et appliqués, ils réécrivent le présent et le passé.
Ils attisent les braises des sentiments les plus vils de l'humanité.
Ils n'hésitent pas à salir ou à occulter la beauté dès qu'elle les dérange.
Ni à embellir la laideur si ça les arrange.
Ils induisent ainsi, en toute impunité, la mémoire du futur.
C'est ce que l'on appelle en psychanalyse ; les faux souvenirs induits.

Seuls les poètes devraient être habilités à nous raconter le monde ;
ce qui fût, ce qui est, ce qui sera, confondus dans une unique brume
qui s'évapore au matin, nous laissant comme après un rêve,
dans un état de clairvoyance et de lucidité absolue.

 

 

– Dans mes carnets, mots en vrac, écrire des fragments de doute
et puis allumer un barbecue virtuel avec des vieux médiaparts –
(rien à voir avec mon nouveau livre en cours. Quoi que...)

Gravure : Hamlet et Horatio devant les fossoyeurs - D'après Delacroix, 1904 

21 avril 2018

Black Mary

blackMary

Tes chaînes et tes blessures
Sont des talismans

Violée, mise aux fers
Tu n'as gardé que l'or
Pas de blason
Pas de drapeau
Pas de banderole vengeresse
Juste une amulette
Intime et précieuse

Sans ameuter la foule
Sans ameuter la meute
Tu règnes
Souveraine
Et libre

Tête d'ébène
Montre-nous la lumière
Dans le sang des imbéciles
Dans le cri de la poussière

Ô Black Mary
Sublime putain vierge offerte
En pâture

À la vindicte des pleureuses ridicules

Émancipe le troupeau
Dans le foin coupé et ramassé
Donne-lui en gage ton splendide silence
De reine vagabonde

 


– Dans mes carnets, mots en vrac, écrire des prières païennes
et oublier la foule –
(rien à voir avec mon nouveau livre en cours)

Image : La vierge noire de Rocamadour

20 avril 2018

Prière (fragments de)

prière

Dieux des arbres et des fontaines
Faites nous la promesse
Que l'on puisse encore longtemps
Se toucher les fesses
Se lécher à l'entrecuisse de la déraison
Sucer la queue de la bête
Sauvage à la lisière des consciences
Se culbuter, se dévorer
Dans l'illicite
Et l'immoralité
Sans que la justice de la république
Et celle des moutons connectés
Ne vienne nous voler la liberté de jouir
Avec ou sans « amour »
Mais toujours sans entraves
Et dans le feu sacré
De la peau des âmes mêlées

Blessed is the skin in wildness and freedom
Alleluia

 

– Dans mes carnets, mots en vrac, écrire des fragments et respirer le ciel –
(rien à voir avec mon nouveau livre en cours, quoi que...)

19 avril 2018

Dégel sur la toundra (fragments de)

toundra

C'est la fonte des neiges
Oyez, dame blanche
La chanson velue du faune voleur de feu

Cet air de flûte
Que pleurait jadis
Le spectre du berger maussade

Ayez pitié de lui
Reprenez donc votre couronne de fleurs
Avant le grand retour des loups
En auto-stop

Cœur dévoré
Les tripes à l'air

De la kacha
En plein soleil

Que faut-il faire, Světlana ?

Run Lady, run !
The road is rought


– Dans mes carnets, mots en vrac, écrire des fragments de route
et puis danser la troïka en calbut –
(rien à voir avec mon nouveau livre en cours)

14 avril 2018

Platon est un con

platon

Hey, Platon... Tu chasses les poètes de la cité ?
Tu veux faire de l'existence une simple affaire politique et citoyenne ?
Tu penses que l'art est un danger pour la république ?
Tu veux établir le culte de la vérité et de la rationalité philosophique ?
Hé bien, va te faire foutre !

« Les hommes sont vraiment des cons
Platon est un homme
Donc Platon est vraiment un con. »

Et ça... Ce n'est pas un syllogisme.
C'est de la poésie, mec !
Du fond de ma caverne je vois tout ce que tu ne peux pas voir.
Crétin... Ton regard est vide.
Tu n'es qu'un comptable.

Moi, ce sont bel et bien les dieux et les muses qui dirigent mes yeux
Vers ces visions crépusculaires.
Toi, tu n'y a pas accès.
Sauf si je t'ouvre généreusement les portes
Et me fais l'interprète de la beauté, du mystère absolu
Et de la magie des ombres blotties dans la lumière.

 

– Dans mes carnets, mots en vrac, écrire des fragments manifestes
et puis écrire encore –
(rien à voir avec mon nouveau livre en cours, quoi que...)

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« Je veux bien être entièrement tenu 
pour responsable de ce que je publie ici, 
mais je ne peux en aucun cas être jugé 
coupable de n'avoir pas écrit ou dessiné 
ce que 
tu aurais voulu voir ou entendre. » 

Bien cordialement, 
– La Direction – 

 














 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 




































 

En ce moment sur ma table de nuit :

 

 

 

 

 

 


(En application cutanée, trois fois par jour. 
Protège l’individu des névroses collectives et sociétales. 
Puissant analeptique, riche en fer et en potassium.)

 

























































































 

 

 

 

 

 

 

 

 

 









 



















 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 




 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 











 

























 




























 






























 



































 












































 

























 























 










































 














































 














 



































































 


























 



























 






























































 


































 



























 







 

 



























 



























 


















































































































 
















































































































 







 

 
 
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