Aquadreams
La cartographie des rêves recèle bien souvent d'humides secrets aux contours précis et aléatoires. Rendons toujours grâce à ce mystérieux cartographe qui, dans son humble magnanimité, guide nos errances en eaux troubles.
La cartographie des rêves recèle bien souvent d'humides secrets aux contours précis et aléatoires. Rendons toujours grâce à ce mystérieux cartographe qui, dans son humble magnanimité, guide nos errances en eaux troubles.
Depuis fin janvier, j'écris. J'écris et j'écris...
On apprend beaucoup plus des contes archaïques plusieurs fois centenaires et de leur troublante proximité archétypale parfois millénaire, que des études scientifiques sur le cerveau qui sont seulement capables de nous dire que l'horloge biologique de l’homme se situe dans l’hypothalamus, et qu'elle à la taille d’un haricot.
L’ethnopsychologie analytique ne nous apprend rien sur la taille et l’emplacement de l’âme, mais elle nous fait prendre conscience qu’elle est sûrement plus vieille que les pierres et certainement aussi vaste que le cosmos.
– Image : Kiki Smith (All Souls, 1988) –
C'est important les saisons... Très.
C'est sans doute ce que j'aurais appris de plus important ces derniers temps.
Et aux creux de nos âme, le cycle vie-mort-vie qui n'en fini pas de danser...
En regardant le monde s’agiter sur facebook ou ailleurs, à polémiquer sur tout et n’importe quoi à la moindre minuscule occasion, j’ai comme l’impression qu'inconsciemment ou par snobisme – par cynisme, peut-être – on a envie de rester bloquer sur une logique de fin de siècle qui traine en longueur, dans une démarche de chaos permanent.
On est vraiment des enfants gâtés.
Le spleen crépusculaire, ça peut être magnifique – on est bien d'accord.
Mais pour le rendre grandiose, il faut être un Poète. Sinon...
... On ne fait que remuer la merde.
(Post du 3 février 2016. Je le remets encore un coup, parce que bon... Bref...)
Voilà... Il est imprimé. Et il parait qu'il est tout beau !
Le roman culte de James Crumley, dans une nouvelle traduction.
Illustré par votre (toujours humble) serviteur.
Une vingtaine d'images noir & blanc à l'intérieur, que j'ai pris grand plaisir
à imaginer et à peauffiner.
C'est publié aux éditions Gallmeister. Et ça sort le 2 février, je crois... Hâte !
( ... )
– Il a dit ; entre l'art et la vie, je choisi la vie.
– C'est formidable...
– Oui.
- Claude Lelouch -
( Un homme et une femme - 1966 )
Une expérience tentée sur la bobosphère facebook, la semaine dernière...
Comme on pince un membre engourdi, pour voir si ça bouge encore,
j’avais lancé un appel à écriture spontanée.
Pour celles et ceux qui se sentirait la plume agile et l’âme poète.
(Oui… poète. N’ayons pas peur des Mots).
Il s’agissait de laisser en commentaire une phrase poétique (un vers)
sous une photo, parmi les 7 que je proposais.
L’objectif étant de sélectionner à la fin, une ou deux phrases par photo
et essayer d’en faire quelque chose de "cohérent"
ou de plus ou moins narratif... Une sorte de kadavreski-textimages.
Vous savez quoi ? Ça a marché…
Voici donc FABULA, commencé sur facebook, le vendredi 2 décembre à 11h
et terminé le samedi 3 décembre à 20h30.
Avec (sur mes images) les mots en "vrac organisé" de :
Al Varlez, Marjorie Huet, Cyrille Godefroy, Myriam Palmieri,
Bertrand Runtz et Martin Leclerc.
Un grand merci à tous ceux qui ont participé.
Bises poétiques !
Juste pour vous tenir au courant...
Je viens de terminer l'impression de quelques estampes digitales
(encres pigmentaires), en série (très) limitée.
Noir & blanc sur papier d'art 100% coton, mat, 300g.
Titrées, signées et tamponnées de la main de votre (humble) serviteur.
Une vingtaine d'images au choix (formats 20x30cm, 30x30cm, 30x40cm...)
Visibles et en vente ici : www.lamaisonestencarton.com
(paiement en ligne, sécurisé, envoi et emballage soignés, fiable et rapide)
Bientôt Noël... Enjoy !
ÈVE. – Parle-moi encore de l’intrication, s'il te plaît, Darling…
De l’action surnaturelle à distance... C’est lié à la théorie quantique, c’est ça ?
ADAM. – Mmh… Non, en fait... Ce n’est pas une théorie. C’est prouvé.
ÈVE. – Tu me réexpliques ?
ADAM. – Quand on sépare une particule intriquée et qu’on éloigne
ces deux parties l’une de l’autre – même chacune à un bout de l’univers –
si on modifie ou affecte l’une, l’autre sera identiquement modifiée ou affectée.
Surnaturel…
ÈVE. – Même chacune à un bout de l’univers…
ADAM. – Oui.
– Jim Jarmusch –
(Only Lovers Left Alive - 2013)
Extrait de la page 69 de « Au vent mauvais » © Thierry Murat & Rascal - Futuropolis, 2013
Le tube de l'été 68, composé par... le jeune William Sheller (22 ans !),
pour un groupe américain inconnu, résidant à l'époque à Paris.
William Sheller aurait voulu que ça sonne davantage Otis Redding, mais voilà…
c’est juste de la pop sixties. Et c’est quand même vachement bien !
Bel été à toutes et à tous...
My Year is a Day - 1968 / Les Irrésistibles / Lyrics : Tom Arena / Music : William Sheller
Merci les amis lecteurs, libraires, journalistes, pour vos messages,
vos chroniques, via vos blogs, la presse, facebook, etc...
Vous êtes nombreux à dire que ÉtuŋwAŋ / Celui-Qui-Regarde
est un livre important. Je veux bien vous croire...
Alors je compte sur vous pour porter ce livre encore plus haut.
(Puisque c'est important.)
Pas tant pour moi que pour ce qu'il véhicule.