Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Le blog de Thierry Murat

2 avril 2021

À cet instant précis...

helico

« Je n'aurais jamais imaginé
que, soudainement, tout puisse aller si vite.
Que tout puisse s'accélérer ainsi, en une nuit,
au creux de mon éternité nonchalante,
cinq fois séculaire. »

 

— NE RESTE QUE L'AUBE © Thierry Murat / éditions Futuropolis / page 134, extrait —
(En librairie, à partir du 7 avril de l’an de grâce 2021) 

29 mars 2021

Essentialisme

nerestequel'aube_futuropolis_02

Un livre essentiel,
en vente libre essentiellement
à partir du 7 avril prochain,
dans des commerces essentiels... 

 

— NE RESTE QUE L'AUBE / Thierry Murat © éditions Futuropolis —
(176 pages / 24,6 x 30,7 cm / ISBN : 9782754828086 / Poids net égouté : 1,13 kg.) 

En librairie, à partir du 7 avril de l'an de grâce 2021 ! 

24 mars 2021

Coming soon...

La musique hypnotique de cette bande annonce a été composée par Firmin, mon grand fils de 17 ans (l'âge de Rimbaud), enregistrée et mixée dans le home studio de sa chambre en décembre 2020. Merci à Jean-Baptiste Ballion (Jug Prod) pour son aide précieuse sur le montage vidéo. Le livre sera donc en librairie le 7 avril. Désormais, le bruissement du temps se rétrécit... 


— NE RESTE QUE L'AUBE © Thierry Murat / éditions Futuropolis — 

(En librairie, le 7 avril de l’an de grâce 2021) 

Citylights

20 mars 2021

Par ici la sortie !

nerestequel'aube_futuropolis

Je ne sors un livre
que tous les deux ans.
Parce que j'ai toujours,
globalement,
beaucoup trop d'avance.
Et j'ai peur que le public
ne suive pas...
Alors,
ne sois pas en retard
au rendez-vous. 



NE RESTE QUE L'AUBE / Thierry Murat © éditions Futuropolis —
(176 pages / 24,6 x 30,7 cm / ISBN : 9782754828086 / Poids net égouté : 1,13 kg.) 

En librairie, à partir du 7 avril de l'an de grâce 2021 ! 

17 mars 2021

Ignorant

aurore« L’effacement soit ma façon de resplendir, 
la pauvreté surcharge de fruits notre table, 
la mort, prochaine ou vague selon son désir, 
soit l’aliment de la lumière inépuisable. » 

— Philippe Jaccottet, 1925 - 2021 / L’Ignorant © Gallimard, 1958 —
(Dans mon atelier, monotype sur papier vélin) 

13 mars 2021

Senso

senso

Les arts majeurs,
comme la poésie ou le dessin,
imposent par définition
une esthétique de la forme
qui est toujours supérieure au contenu
afin d'en sublimer le sens. 
Et tout le reste n'est que journalisme... 
ou militantisme. 

— Dans mes carnets dessinés, fragments — 

9 mars 2021

Human downgrading

algo-data

Si l'on regarde le réel droit dans les yeux et que l'on cesse de conjecturer le fantasme progressiste, cette ambiance dépressive de début de siècle est une bénédiction pour les algorithmes qui apprennent sagement de toutes nos faiblesses et de toutes nos peurs, afin de mieux découper la civilisation en identités blessées, offensées, discriminées, stigmatisées, etc. La finalité étant simplement de capter du temps de connexion de manière exponentielle pour produire de la croissance financière de manière... exponentielle. Ça on le sait depuis le début de l'histoire. 
Mais ne soyons pas plus adulescent que l'on nous enjoint à l'être en se contentent de dire naïvement que « l'important est d'en être conscient »... Non. Tout cela est hélas bien plus complexe et délétère. Grâce à la dopamine générée par le marketing de soi-même et l'addiction aux nombres de likes ou de vues, les IA encore balbutiantes sont en train de comprendre comment contrôler parfaitement les émotions, les convictions, les indignations et les frustrations de la foule, en créant une dépendance absolue, bien plus forte que celle à la nicotine ou à la cocaïne. Même ceux qui se sentent éloignés de tout ce réseau neuronal artificiel sont atteints sans s'en rendre compte, puisque désormais, la machine ronge la totalité des cerveaux, lentement mais avec abnégation, comme un cancer généralisé. 
Certains radars, ou garde fous, que l'on appelait jadis artistes, ou intellectuels, nous alertent pourtant depuis longtemps. Mais ces alertes peinent à toucher la foule qui choisi plutôt d'écouter les influenceurs de la culture connectée du divertissement et préfère s'engager dans le militantisme virtuel pour défendre des particularismes minoritaires, intolérants et prosélytes qui fragmentent l'humanité en une multitude de pixels éparpillés dans la cendre froide et la poussière. 

 

Dans mes carnets, écrire des « fragments of times » — 
(Photo © Unsplash / Taylor Vick) 

3 mars 2021

En attendant...

_strip_aube_

« Tout passe et s'évapore en pourritures célestes. 
Les siècles succèdent aux siècles.
Contempler la chute permanente de l'état de grâce... 
Et admirer la décomposition du monde
dans la corruption de l'existence éternelle. » 

— NE RESTE QUE L'AUBE © Thierry Murat / éditions Futuropolis / page 78, extrait — 
(En librairie, le 7 avril de l’an de grâce 2021) 

Ici, quelques précisions de la part de l’éditeur : https://www.futuropolis.fr 

22 février 2021

Lyrisme

Lyre

Nérac, octobre 2018. Les Rencontres Chaland... 
Attablé en terrasse nocturne avec Jean-François Martin, je noie dans un whisky fraise mon bonheur d'être invité à cette grand messe de la bande dessinée, dans le temple de la Ligne Claire. Alors que mon regard flâne à droite à gauche... j'aperçois un type un peu dandy accoudé au bar en grande discussion avec Serge Clerc. Je demande à Jean-François, qui est ce gentleman ?... Qui ça ? Ah, Philippe ! Me répond-t-il comme une évidence. 
Fichtre ! Mon sang dilué au whisky fraise ne fait qu'un tour dans mes veines jugulaires ! Philippe... Serait-ce Phil Perfect en personne ?! Bonté divine !!! Où est Sam Bronx ?!? Bref... Serge Clerc s'éloigne du type. Arrive alors François Avril à l'arrière plan, près du zinc, avec une blague désopilante au bord des lèvres. Du moins je l'imagine... Car à cette distance, le volume sonore du bar de nuit ne me permet de discerner qu'un lointain mambo électro-chacha et le bruit des vagues sur la Baïse. Soudain, le type – le fameux Philippe – éclate de rire en posant sa main sur l'épaule de François Avril. La scène est graphiquement impeccable... jusqu'au légendaire fouetté de pinceau à la Jijé sur les plis de pantalons.
Philippe qui ? Dis-je, sortant de ma rêverie et faisant sursauter Jean-François Martin qui commençait à s'endormir, le nez dans son tilleul menthe. Philippe Cuny ! Me répond-t-il d'un air entendu. Il fait des lampes... Il est designer. Jean-François sort alors un stylo bille et retourne religieusement le ticket de caisse qui somnolait à côté du cendrier. Il se met à dessiner... Regarde, me dit-il, sa lampe est une véritable icône du design... La lampe Lyre ! Elle ressemble un peu à ça... Jean-François pose le stylo sur la table. Magnifique, non ? Me chuchote-t-il en souriant dans sa barbe. Viens, je te le présente... 

Mars 2020. Je me décide enfin à demander à Philippe, qui entre-temps est devenu un ami, la permission d’installer sa très élégante lampe Lyre dans le décor dessiné de mon livre en chantier ; Ne reste que l’Aube. 
Mars 2021. Dans un mois, le livre sort en librairies (commerces essentiels...). Je regarde le temps qui succède au temps. Et... tout est à sa juste place, comme les légendes... Et comme l'amitié. 


— Dans mes carnets, fragments — 

(Dessin de J.F. Martin, oct. 2018, collection particulière Philippe Cuny) 

15 février 2021

Bonnes feuilles

bonnesfeuillles

Les feuilles test sont impeccables.
Le livre part incessamment sous presse. 
Bichromie ; Noir & Gris pantone 403.
Papier offset Oria Neutro, 130g. 
Un livre comme un nocturne. 
Intérieur nuit, 176 pages. 
Le blanc du papier pour la lumière, 
dans l’obscurité du récit. 

On y parle peinture, philosophie,
immortalité, Renaissance,
Cinquecento, et fin de 21ème siècle
en putride décomposition. 

On y respire les parfums 
à peine éclos dans la poussière. 
On y éprouve le goût du sang 
dans les premières lueurs de l’aube. 

En librairie le 7 avril… 

 

 — NE RESTE QUE L'AUBE © Thierry Murat / éditions Futuropolis — 
(Coming very soon, now...) 

7 février 2021

En librairie, le 7 avril !

NeResteQuel'Aube

Voilà un an, presque jour pour jour, que le monde s’est mis brutalement à l’arrêt en s’agitant dans tous les sens, dans une chorégraphie neurasthénique de gesticulations parfois grotesques, parfois pittoresques, souvent pathétiques et dérisoires. En ce qui me concerne, j’ai choisi l’indifférence et l’isolement absolu afin de préserver l’essentiel.
Je n'ai pas voulu faire semblant de jouer la contrition dans une performance online ou dans un journal de bord de « l'artiste-auteur confiné », comme il en pleuvait par centaines sur les réseaux sociaux à partir de ce mois de mars 2020, orchestrés par le dictat du culte de l'apparence, chaperonnés par l'indigence du crowdfunding et sublimés par l'addiction au marketing de soi-même. Cela fait plus de quinze ans que le confinement est mon quotidien, ma façon d'être au monde ; aucun intérêt d’en faire un scoop nombriliste ou un spectacle virtuel. C'est ainsi, dans l’éloignement, que je cultive depuis toujours mon plaisir d'offrir des récits dessinés sous forme de livres, uniquement quand le moment est venu et non quand l'émotion collective le réclame.
En février dernier je me mettais donc au travail, pour de vrai, comme un ermite pendant neuf mois, sans me soucier du reste... Durant cette absence au monde, j’ai fini d'écrire et me suis mis à dessiner un livre, commencé en 2019, qui sortira en librairie le 7 avril prochain. Certainement l'ouvrage le plus important pour moi depuis des lunes. Mon sixième livre de bande dessinée aux éditions Futuropolis. Un récit graphique de 176 pages qui parle d’immortalité et de peinture. Mais aussi – et surtout – de notre humanité de fourmilière, vue d’en haut ; c’est de là que l’on observe avec le plus d'acuité. Souvent... 


NE RESTE QUE L'AUBE © Thierry Murat / éditions Futuropolis — 

(En librairie, le 7 avril de l’an de grâce 2021) 

31 janvier 2021

Archivage

étagères

Tous les deux jours, la race humaine crée désormais autant d’information que nous l’avions fait entre l’aube de la civilisation et l'an 2000. Cela représente un peu plus de cinq exaoctets de données par jour... Les espaces de stockage ne pouvant être indéfiniment en expansion comme l'Univers, qu'allons-nous archiver en priorité pour les générations post-humaines de demain ? La merde ou la poésie ? 


— Dans mes carnets, fragments de notes — 
(Sur les étagères de mon Digital Revio, homelandes) 

25 janvier 2021

Believe...

americangods

La première idée forte du roman « American Gods » de Neil Gaiman, publié en 2001, est que si personne ne croit en toi tu n'existes plus. C'est l'angoisse existentielle la plus prégnante qui occupe l'esprit des anciens Dieux dans ce récit ; l'âme des croyances ancestrales qui, transportée par bateaux avec les migrants européens, finit échouée sur les terres du nouveau monde. Ils sont nombreux les anciens Dieux... À la dérive. Ils sont devenus américains mais ils sont obsolètes. 
C'est la deuxième idée forte du roman ; l'obsolescence... 
Les nouveaux Dieux, eux, sont nés avec la révolution industrielle. Ils n'existent que par l'obsolescence et grâce aux mises à jour perpétuellement orchestrées par un certain Monsieur Monde. Technical'Boy, dieu des nouvelles technologies de la communication au début du XXème siècle, deviendra Le Binaire au XXIème siècle ; un petit dieu de l'internet, psychopathe et adulescent. Média, une pseudo-divinité lookée comme une animatrice en noir et blanc de l'american TV des fifties, deviendra, dans la deuxième saison de la série, NéoMédia ; une bimbo asiatique hystérique et cruche comme un avatar de TikTokeuse. 
Friedrich Nietzsche avait annoncé la mort de Dieu. Carl Gustav Jung affirmait que les Dieux qui meurent renaissent en de nouvelles et multiples formes... Neil Gaiman n'annonce rien, n'affirme rien. Il raconte... « Dis-lui bien qu'on a reprogrammé cette réalité de merde. Que le langage est un virus, que la religion est un système d'exploitation et que les prières ne sont rien d'autre que du spam à la con ! » (chapitre 2, page 72). 

C'est brillant. Cruellement intelligent. Neil Gaiman dirige l'adaptation cinématographique de main de maître, profitant de ses visions prophétiques de 2001, écrites dans son roman, pour aller encore plus loin en 2020 avec la série. Cerise sur le gâteau ; la production se joue avec malice et ironie des codes imposés par l'époque et par les plateformes numériques de diffusion ; la désormais fameuse dictature de la diversité, des minorités sous-représentées, du genre, du sexe, du racialisme... etc. Tout cela, sans pouvoir être accusée de la moindre moquerie (ou de la moindre offense, comme on dit aujourd'hui) puisque la série utilise au pied de la lettre tous ces nouveaux codes en vigueur pour amplifier le propos de Neil Gaiman jusqu'à la caricature, tout en accompagnant la juste cause afro-américaine, sans grandiloquence mais avec une belle et lucide sincérité. Bref... Un pur régal. Le génie visionnaire à l'état brut. 


(Mise à jour du 3 février 2021) 
Seule ombre au tableau : la récente couille molle' attitude de la production qui efface purement et simplement le rôle de Marilyn Manson dans les épisodes de la saison 3, à la suite d'une plainte pour viol présumé. Dommage. C'était un beau personnage ce Johan ; star de métal gothique, disciple d'Odin... Mais n'oublions pas que nous sommes en Amérique. Et en Amérique, le petit dieu mesquin de la vindicte populaire lynche et efface les accusés avant même que la justice ait eu le temps de les juger... Comme si cette saloperie de cancel culture s'invitait sournoisement dans le scénario de la série afin de surligner la folie dystopique de ce pays et de cette époque merdique. CQFD ? 


— Dans mes carnets cinéphilosophistes, écrire des fragments — 

18 janvier 2021

Souvenir 2.0

forest

Je regarde le monde
qui n'est plus désormais
qu'un gigantesque ensemble binaire
de petites bulles inclusives, 
ruminantes d'indignations connectées, 
enfermant les individus
dans l’isolement informationnel,

et je me souviens. 

Ici en morte saison,
de loin, je me souviens
de cet état de grâce qui portait jadis
l'humanité vers un éternel désir
de frémissements. 

 

— Dans mes carnets dessinés, écrire des fragments — 

13 janvier 2021

Digression (l’art de la)

piano_déglingué

Comme me disait, au siècle dernier, un très vieux professeur de philosophie de la musique ; il n'y a finalement pas beaucoup de demi-tons à parcourir pour arriver à la tierce, la quarte ou la quinte en partant de la fondamentale. La digression chromatique n'est pas un chemin de perdition. Loin de là. Elle permet souvent de retomber habilement et rapidement sur ses pieds dans le pur respect de l'harmonie de la phrase, qu'elle soit majeure ou mineure. Et puisque la musique est un langage, ceci est aussi valable pour la discussion. 


— Dans mes carnets, fragments —
(Photographie © Emma Theobald, 2014) 

8 janvier 2021

PhiloMoustache !

mustache

« Si nous n'avions pas approuvé les arts et inventé cette sorte de culte du non-vrai, la compréhension de l'universalité du non-vrai et du mensonge que nous procure maintenant la science – cette compréhension de l'illusion et de l'erreur comme conditions du monde intellectuel et sensible – ne serait absolument pas supportable. La probité aurait pour conséquence le dégoût et le suicide. Or, à notre probité, s'oppose une puissance contraire qui nous aide à échapper à de pareilles conséquences : l'art, en tant que consentement à l'illusion. » 


— Friedrich Nietzsche, 1882 / « Le Gai Savoir » §107. Notre dernière reconnaissance envers l'art — 
(Dans mes carnets, philotypographisme) 

4 janvier 2021

Wandering

wanderer

Il y a plusieurs manières de régler son compte, une bonne fois pour toute, au temps qui passe.
L'errance accidentelle du regard en fait partie. Lorsque la vitre de l'habitacle en mouvement se double d'une paroi de verre tactile, l'antériorité se fige alors d'un simple coup de pouce. Et l'espace vagabond rejoint l'éternité immobile dans ces nomad's landes motorisées. 


— Dans mes carnets, écrire des fragments — 
(Dans l'iPhone8 de ma fille, du haut de ses onze ans, photographie on the road) 

1 janvier 2021

Bonne année...

voeux_2021

(... et la santé, surtout) 

24 décembre 2020

#christmas

christmas

Soupçonné d'incarner le symbole de l'impérialisme capitaliste mondialisé de l'Amazonie numérique, accusé d'être responsable de la déforestation sapinière et présumé coupable de toutes les frustrations de la populace névrotique, le Père Noël jette l'éponge et démissionne. C'est officiel.
Lynché sur les réseaux sociaux, tabassé par des hologrammes en gilets jaunes sur les parkings des supermarkets, insulté – parce qu'il n'existe même pas – par des enfants pixélisés... le jovial patriarche rouge et blanc n'assurera pas sa mission cette année et ce, jusqu'à nouvel ordre.
« Allez vous faire cuire le cul et joyeux Noël ! », a-t-il tweeté ce matin, avant de disparaître sur son traîneau, provoquant ainsi la risée générale : « Ouais c'est ça, ouais... Casse toi, boomer ! T'es qu'une fake news ! », lui ont répondu en masse les internaute·e·s, dans une avalanche de commentaires citoyens, solidaires et engagés pour un monde nouveau. « Un monde enfin débarrassé des croyances et des légendes old school à la con ! », a commenté Sophie Marceau du tac au tac, sur son TikTok. 


— C'était un communiqué de « Jusqu'Ici-Tout-Va-Bien », merci de nous avoir suivis — 

20 décembre 2020

Préambule

préambule

Avant toutes choses,
je devrais te parler de l'outil,
de la planche, des copeaux,
et du grain à moudre
qu'il faut ramasser
pour retrouver la source
vers le nouveau livre à déflorer,
la nouvelle histoire à enfanter,
en perforant la falaise

qui surplombe le bruissement des voix
alors que se croisent au même instant,
au-dessus du vide,
des images en bleu de travail. 


— Dans mes carnets, fragments — 

17 décembre 2020

LandeScape

homelandscape

— Dans mon Digital Revio, homelandes — 
(Ici, temps élargi à l'infini) 

14 décembre 2020

Le titre...

titre_Aube

Toi qui te demandes quel est donc ce nouveau livre de bande dessinée sur lequel je travaille – et retravaille – le dessin et l’écriture, sans relâche depuis presque deux ans... Sache que je te mitonne pour 2021, toujours chez Futuropolis, un des plus beaux romans graphiques de ma bibliographie.
176 pages en bichromie. Noir & gris, en tons directs. Pages de garde ; rouge sang. Plus classieux, tu meurs. Voici déjà son titre et sa date officielle de sortie en librairie. C’est déjà ça... J’espère que tu prendras cette humble confidence comme un cadeau de noël avant l’heure. En février c'est promis, tu auras – telle une épiphanie pour patienter jusqu'en avril – la couverture de l'ouvrage sous tes yeux, sur ce blog ici même. 


— NE RESTE QUE L'AUBE © Thierry Murat / éditions Futuropolis —
(En librairie le 7 avril de l’an de grâce 2021) 

9 décembre 2020

Building Universe(s)

Serra

Sur la planète Télhus, ce qui émerge des rapports des parties au tout, tant dans l’architecture que dans la nature, se construit de la manière la plus évidente depuis des centaines de milliers d'années. Les monuments traditionnels dans lesquels les Télhusiens se sentent chez eux ; les villages de quartz, les tentes mésomorphes ou les temples baryoniques, ont toujours été érigés par des sortes de shamans-bâtisseurs, spirituellement proches de ces constructions et de tout ce qui a permis de les réaliser. 
Sur Télhus, il est impossible de construire de grands monuments ou de concevoir des habitations confortables sans suivre scrupuleusement cette méthodologie tangible qui s'inspire fondamentalement des énergies formelles, naturelles et ancestrales du cosmos. Et on ne peut nier le contraire... 

— Réédition spéciale d'un fragment cosmique et prémonitoire, comme souvent sur ce blog, publié initialement ici même en mai 2020, avec un peu d'avance à l'allumage sur les événements...  — 
(Photographie : « East-West / West-East », sculpture-installation de Richard Serra / Qatar, 2014) 

<< < 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 20 30 > >>

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


Visite aussi mon site web ! 
www.thierrymurat.com 

 

 

 

 

 

 


 

 









 

 

 

 

 

 

 











 

 

Compte facebook > définitivement supprimé 
(depuis janvier 2019) 
« Hors contaminations émotionnelles 
collectives et pandémiques » 

 



 





 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 




 

Compte instagram > définitivement supprimé 
(depuis janvier 2019)
« Hors pollutions rétiniennes intempestives 
et marketées » 





 

 


















 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 







 

 



Pour commander directement
initial_A.
(circuit court) c'est par ici :




La boutique Log Out edition 
est ouverte ! 
www.logout-edition.fr







 















 



















 

 








 

AVERTISSEMENT :

 

 

« Je veux bien être entièrement tenu 
pour responsable de ce que je publie ici, 
mais je ne peux en aucun cas être jugé 
coupable de n'avoir pas écrit ou dessiné 
ce que 
tu aurais voulu voir ou entendre. » 

Bien cordialement, 
– La Direction – 

 














 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


































 

 

 

 

 

 

 


 

En ce moment sur ma table de nuit :

 

 

 

 

 

 


(En application cutanée, trois fois par jour. 
Protège l’individu des névroses collectives et sociétales. 
Puissant analeptique, riche en fer et en potassium.)