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Le blog de Thierry Murat

26 août 2019

Endless Summer

t_shirt_donald

— Dans le sac de plage de Melania, souvenirs du G7 — 

25 août 2019

icône

saintegreta

Sainte Greta de Stockholm 
Impératrice du Ciel, de la Terre et des Médias Sociaux 
Canonisée à Katowice le 4 décembre de l'an de grâce 2018 par la cop24 

Enluminure du 21ème siècle / 3ème millénaire 

 

— Dans mes carnets à dessins, enluminer l'icônnerie — 

24 août 2019

Le robinet à merde

robinetàmerde

Le 24 août 2015, pour la première fois dans le monde, un milliard de personnes ont utilisé facebook dans la même journée. 
On peut donc, d'un point de vue sociologique, dater officiellement l'ouverture du robinet à merde à cette date précise.
(Happy birthday, facebook) 

En ce même an de grâce 2015, en France, des associations féministes déterrent à nouveau une vieille « affaire » de 2009, classée par la justice depuis 2012, et accusent une énième fois OrelSan – un simple auteur de chansons – d'incitation à la haine sexiste après l'avoir traîné devant les tribunaux comme un criminel de guerre faisant l'apologie du féminicide sous le troisième reich, et ce, même après la relaxe judiciaire, dopées et coachées par l'acharnement de la bien-pensance fraichement ultra-cyber-connectée (le fameux robinet à merde), confondant une fois de plus la fiction et la réalité comme des enfants de trois ans (régression pathologique) et prenant encore et toujours au pied de la lettre un texte littéraire pour un discours extrémiste de propagande (pathologie psychotique et collective de la paranoïa). On refait donc le procès poussiéreux de 1857 des Fleurs du Mal de Baudelaire. Autant dire le procès du diable en personne (coucou fais-moi peur).
Ça se passe en France. Et en France, on est toujours fiers d'être beaux et cons à la fois (on appelle ça le panache).

Bien avant l'ouverture du (fameux) robinet à merde, il ne serait jamais venu à l'idée de personne de confondre Benoît Poelvoorde (dans le film « C'est arrivé près de chez vous » en 1992) avec Patrick Henry, le tueur en série des seventies en pattes d'éph'. 
Il ne serait jamais venu à l'idée de personne de confondre Albert Dupontel (qui fracasse des têtes à grand coup de pelle métallique dans le film « Bernie » en 1996) avec Jack l'éventreur, et encore moins de confondre le bon vieux Georges Brassens (qui chante « Je suis un voyou » en 1954) avec un violeur pédophile. 
(Je viens d'utiliser malgré moi, trois fois de suite, le verbe confondre ; j'ose espérer que tu mesureras comme moi, l'ampleur de la confusionite aigüe ambiante.)

Bref. Or donc... Ainsi soit-il ! 
Et par la très grande sainteté de l'ouverture du robinet à merde de l'an de grâce 2015, nous te prions, seigneur tout puissant en forme de f.
Ô toi, grand monstre bleu aux deux milliards de trous du cul interconnectés, exhausse nos péchés et délivre-nous du mal... 
Amen. 

— Dans mes carnets, remise à l'heure — 

19 août 2019

Le degré quantique du poème

semence

À l'abri de l'idiocracy 
qui gronde au dehors, 
je garderai tous ces mystères
endormis d'épines 
à l'intérieur d'un œuf
de phœnix incendiaire, 

précieux comme de la poussière
de licorne 
dispersée
dans l'indulgence des quatre-vents : 
celui-qui-fut, 
celui-qui-est, 
celui-qui-sera, 
celui-qui-sait. 

 


— Dans mes carnets, écrire des fragments — 
(Peinture © Thierry Murat, 2019 / Semence / 29 x 42 cm / 
acrylique blanche sur tôle rouillée / détail) 

14 août 2019

Les prévisions météo

pop

Après un bref épisode caniculaire et orageux, 
on annonce un abrupt retour aux normales saisonnières 
en fin de siècle. 

 

— C'était un communiqué de Jusqu'ici-Tout-Va-Bien. 
Merci de nous avoir suivis — 

11 août 2019

Le Large

longcourrier

« Quand je me sens des plis amers autour de la bouche, quand mon âme n'est plus qu'un bruineux et dégoulinant novembre, lorsque mon cafard prend tellement le dessus que je dois me tenir à quatre pattes pour ne pas, délibérément, descendre dans la rue pour y envoyer dinguer les chapeaux des gens, je comprends alors qu’il est temps pour moi de prendre le large. »

 

— Les premiers mots d'Ismaël dans Moby Dick / Herman Melville, 1851 —
(Peinture © Thierry Murat, 2019 / Long-Courrier / 90 x 40 cm /
acrylique blanche sur tôle rouillée / détail)

9 août 2019

Oldies but Goodies

alamokid

Désinvolte pistoléro séducteur, violent, raffiné et impitoyable romantique, amateur de vodka glacée, de femelles ardentes et de mouton grillé à l'ananas... 
Sous cette apparence de cow-boy de charme, Alamo Kid est un agent fédéral sévèrement burné, luttant contre le crime au cœur d'un far-west sans pitié, teinté de meurtres et d'érotisme torride. 

( #Houlala  #BalanceTonMitouSurPétition.com )

 

— Cette série italienne fut initialement publiée
dans « l'excellent » magazine Lanciostory
entre 1975 et 1978,
scénarisée par Antonio Mancuso
et dessinée par Giuseppe Montanari,
avant d'être éditée en France chez Sagédition en 1982 —
(un Must absolu...)

8 août 2019

Coucou, fais-moi peur (...)

newspaper

— Dans le journal du matin du jour du lendemain d'après-demain —

6 août 2019

Blackbitch

blackbitch

« Hey mama, said the way you move, 
gonna make you sweat, gonna make you groove. » 

— Dans mes carnets, dessin champêtre / dans mes oreilles, Led Zep IV — 
(Pour Nico, spécial clin d'œil en forme de fagot) 

31 juillet 2019

Reset

vortex

Les brigades platoniciennes – milices de la répression du réel – sont venues cette nuit, m'arrêter dans mon sommeil. Elles m'ont conduit dans une cellule sourde et aveugle. Des cyborgs transgéniques m'ont fait une injection de solipsine, de moraline, et de solastalgine collapsée. Puis ils m'ont passé à tabac avant de me jeter vivant dans la fosse commune du vortex de Foucault.

C'est alors que je me suis réveillé sous LSD, en calbut hawaïen dans la piscine d'Aristote à Malibu. Buvant du champagne russe avec les putes de Jim et Aldoux, sous un soleil saturnien d'or et de plomb. 

 

— Dans mes carnets, rêves en vrac / extrait — 
(Dans mon Digital Revio, capturer des chiens et des loups) 

26 juillet 2019

Cui-cui

cuicuidead

Les petits oiseaux 
et les pots de fleurs 
gentiment alignés 
à la ligne 
dans le champ lexical 
des nouveaux cyber-poètes 
me font l'effet d'un suppositoire. 

Les couchers de soleil 
et les ongles vernis 
sur instagram 
lubrifient la rétine anale 
du post-humain 
et me donnent des envies
de meurtres. 

Cui-cui. 

Quoi ?
Do not disturb 
dans ce bordel ? 
Tu veux des pensées 
sucrées ? 
De la vaseline 
en sorbet ? 
Des petits cœurs 
siliconés ? 

Bouge pas darling 
je vais t'enfiler un poème 
à la vanille 
et te foutre par les yeux 
avec du papier de verre parfumé 
au curcuma. 

 

 

— Dans mes carnets, mots en vrac / Sur la route, un poème écrasé — 

18 juillet 2019

Prolongations

prolongations

L'expo devait être décrochée le 13 juillet. Mais voilà... 
Il y a toujours un « mais voilà ». 

Alors dans la torpeur de l'été, laissons donc un peu
de temps au temps. N'est-ce pas ?
Laissons ce temps si précieux dégouliner lentement
sur l'immédiateté de nos bavardages cyber-connectés, 
comme on verse du chaud chocolat fondu
sur la croupe d'une poire (dé)confite. 

Et jouons allègrement les prolongations jusqu'au 31 aout !
Allez, viens VOIR... 
(Et si tu as ton chéquier sur toi, offre-toi une toile 
avant la fin du monde)

 

— Vinyl Coiffeur / l'Atelier des Chartrons / 40, rue Notre Dame / Bordeaux — 

12 juin 2019

Comptine de saison

télétubies

Et gnan gnan gnan 
L'argent des méchants 

(Tous ensemble !) 

Et pouet pouet pouet 
Sauver la planète 

(Come on, everybody !) 

J'fais l'barbot 
Sur l'social réseau 

(All together now !) 

Et j'fais l'aumône 
Dans mon gilet jaune 

(One more time !) 

Et gnan gnan gnan 
L'argent des méchants 

(Ad libitum...) 





 

— Allez... Bonnes vacances, les télétubbies ! 
Moi, je m'éloigne un peu de l'eau croupie de l'étang et je me déconnecte
momentanément du brouhaha des grenouilles —

11 juin 2019

Communiqué #4

spacehole

« Les résultats des dernières observations de la sonde spatiale Proktos ne laissent désormais plus la place au doute.
Le trou du cul de l'univers est bel et bien en expansion, lui aussi. Et il aspire l'âme de l'humanité dans une gigantesque sodomie intersidérale. Nous allons donc tous mourir en faisant jouir le cosmos par l'anus. Et ceci risque bien, hélas, de prendre plusieurs milliards d'années...
C'est terrifiant, mais c'est ainsi.
Bonsoir. »

C’est sur cette ultime annonce de la célèbre agence conseil en communication d’influence, Fuck’Off, que la totalité des réseaux sociaux se sont brusquement tus, hier au soir.

Un dernier tweet d’un gilet jaune s’est échappé du grand vide : « Tout ça, c’est la faute aux médias ! Macron, rend le pognon ! Tu l’as dans l’fion ! »

Et puis le silence.



— C'était le dernier communiqué d'Ici-Même-en-Temps-Réel.
Merci de nous avoir suivis —

 

 

 

 

 

 

 

 

 


Visite aussi mon site web ! 
www.thierrymurat.com 

 

 

 

 

 

 

 

 

Compte facebook > définitivement supprimé 
(depuis janvier 2019) 
« Hors contaminations émotionnelles 
et collectives » 

 



 





 

 

 

 

 


 

Compte instagram > définitivement supprimé 
(depuis janvier 2019)
« Hors pollutions rétiniennes intempestives 
et marketées » 





 

 

 

 

 

 

 

 



 

 

 

Définitivement absent du réseau Linkedin 
(depuis février 2025)
« Hors d'atteinte de la novlangue-de-bois
managériale et entrepreneuriale »
 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

AVERTISSEMENT :

 

 

« Je veux bien être entièrement tenu 
pour responsable de ce que je publie ici, 
mais je ne peux en aucun cas être jugé 
coupable de n'avoir pas écrit ou dessiné 
ce que 
tu aurais voulu voir ou entendre. » 

Bien cordialement, 
– La Direction – 

 




 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


 

En ce moment sur ma table de nuit :

 

 

 

 

 

 


(En application cutanée, trois fois par jour. 
Protège l’individu des névroses collectives et sociétales. 
Puissant analeptique, riche en fer et en potassium.)