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Le blog de Thierry Murat

22 avril 2025

Hors-saison

— Dans mon Digital Revio, sable, bois et embruns, au bord salé des choses /
Fragments d'avril / homeLandes — 

29 mars 2025

Signifiant

En dessinant au pinceau on apprend à réapprendre le monde. Les lignes fortes (yang) se changent en lignes faibles (yin) et les lignes faibles se changent également en lignes fortes au creux de cette boucle signifiante. 
Le dessin devient alors écriture. Une écriture imaginaire qui permet d'écrire « neige » ou « sable » d'une seule trace. Une trace qui peut aussi se lire comme un haïku : « reflets sur l'océan Pacifique ». 

 

 

— Dans mes carnets dessinés, fragments de notes — 

26 février 2025

À la source

Je m'installe enfin à ma table de travail pour démarrer un nouveau récit de cent-soixante pages à dessiner. Et soudain, c'est comme si j'étais assis au bord d'un fleuve... En aval, j'imagine assez aisément l'embouchure lointaine et l'océan à perte de vue – c'est une image mentale qui m'est familière. Mais en amont, la source m'est toujours plus difficile à visualiser car c'est une idée plus sourde et plus diffuse. Le temps long d'une année entière passée à cette table à dessin amènera inévitablement des réponses inattendues... Des réponses que l'immédiateté frénétique de notre postmodernité ultraconnectée est incapable d'envisager. Pour l'avoir vécue tant de fois, je sais que cette longue mise en retrait du monde – assis à cette table-fleuve – n'a rien d'une absence. C'est au contraire une présence totale et absolue. 



— Table de travail, février 2025 / Nouveau livre en cours — 
(Thierry Murat © éditions Futuropolis / Parution prévue à l'aube de l'an de grâce 2026) 

31 janvier 2025

Je me souviens...

Je me souviens d'avoir raconté dans des cases de graphic novel des rituels sacrés sur la piste rouge des grandes plaines du Dakota... où le temps n'existe pas. Je me souviens d'avoir dessiné en bichromie cet artiste vampire de cinq siècles d’existence, en train de peindre un Golem dans les lueurs de l'aube... à l'heure blanche et éphémère. Je me souviens de l'histoire de ce corbeau dans les neiges du Yorkshire, parlant à un poète français à moitié fantôme, à moitié mort... et infiniment vivant. Je me souviens des sunsets sur la mer Caraïbe. Je me souviens d'un grand poisson avec une épée d'argent, d'un vieil homme épuisé sur sa barque et d'une Volvo déglinguée en route pour l'Italie. Je me souviens d'un Nokia rose, d'une plage de Rimini en morte saison et aussi d'un gamin sous la pluie... et d'un assassin en cavale, les yeux planqués sous son chapeau. Je me souviens d'une cabane perdue au cœur de la Patagonie chilienne, battue par les vents mauvais. Je me souviens aussi d'avoir scruté notre époque embourbée dans la fange de ses algorithmes scatophages. Je me souviens d'avoir insulté la morale, l'éthique et la vanité de la race humaine... malade de sa posthumanité précoce. Je me souviens de tout, mais... tout ce que j'ai écrit s'est enfui. Et tout ce que j'ai dessiné s'est évaporé dans un désert de cendres.
Aujourd'hui, la traversée de ce désert est enfin terminée. Ce matin, je reprends le chemin de ma table à dessin où mes pinceaux m'attendent dans l'encre desséchée par ces deux années de trop longue absence. Le désir du papier et du dessin me happe à nouveau pour un prochain récit au long cours. Un ouvrage accueilli dans le toujours très beau catalogue des prestigieuses éditions Futuropolis. Un livre de bande dessinée qui sera disponible au printemps de l'an de grâce 2026. 
J'imagine alors que mes lecteurs de toujours seront encore là, au rendez-vous... pas trop usés par ces temps postmodernes qui essayent en vain de nous éloigner de l'essentiel. 

 


— Sur mes étagères, fragments de bibliographie (non exhaustive) —  

28 décembre 2024

Ice Screen

Telex

Sur nos écrans télex
à néo-particules
holographiques,
nos avatars pourront
même rêver
de cyber-peaux-rouges
qui dansent sur des tambours
mécaniques. 

 

 

— Dans mes carnets, écrire des fragments of times — 
(Photographie : dans mon Digital Revio, souvenirs quantiques) 

20 novembre 2024

Smog

Ce que l'IA nous vole... ce n'est pas ce que nous avons déjà produit durant les siècles passés. Non. Ce qui nous est confisqué, ici et maintenant, c'est tout ce que l'humanité ne produira jamais et qu'elle délègue, désormais massivement, aux machines absurdes en générant du contenu artificiel globalisé. D'ici peu, les humains ne seront même plus capables d'écrire un mot ou de tracer un trait, comme ils ne savent déjà plus – depuis longtemps déjà – calculer mentalement une racine carrée sans calculette, ou s'orienter dans les entrailles de la cité sans GPS. Dans une paresse intellectuelle, culturelle et créative exponentielle, l'humanité se contentera de recracher des données recyclées, resucées, déclinées à l'infini, et qui serviront de base d'apprentissage pour les nouvelles versions d'IA (dé)générative, ad nauseam. Nos histoires diaphanes se dissiperont alors dans la fumée factice de notre abrutissement physique et cérébral. 
Mais un jour... quelqu'un – ou quelque chose – assis sur une plage de silicium face à l'océan, ouvrira son carnet à la première page et tracera au pinceau une simple ligne. Pure et définitive. On appellera cette trace « l'horizon ». Et tout recommencera. Comme avant. 



— Dans mes carnets brumeux, écrire des fragments of time — 
(Dans mon atelier, acrylique blanche sur tôle rouillée / 45 x 37 cm) 

22 septembre 2024

Wild Words

Comme chacun sait, le chant des oiseaux est un langage. Un langage est, par définition, constitué de symboles sonores arbitraires et conventionnels. Et la création de ces symboles – comme tout type de matière symbolique – ne peut être que le fruit d'un cerveau complexe et évolué. Le son est à considérer ici comme l'abstraction signifiante d'une réalité utilitaire et essentielle au vivant : indiquer sa position dans l'espace, se protéger d'un danger ou des intempéries, se nourrir, se reproduire... Dans cette manière de « dire » urgemment le monde par une symbolique sonore efficace, il n'y a pas de place pour les questions facultatives liées au « monde des idées » ; les problématiques secondaires et subjectives des idées (ou des idéologies) sont totalement inutiles dans le monde réel de la nature. Les idées, les notions symboliques et toutes ces choses abstraites ne peuvent pas être fidèlement retranscrites par une codification elle-même abstraite et symbolique comme le langage. Le marteau ne peut pas se taper sur lui-même ; il ne peut pas être à la fois l’outil et le geste. Inévitablement, le langage trahit la pensée, nous dit Bergson. Les mots ne sont que des étiquettes qui trahissent les idées. Les oiseaux l’ont compris – instinctivement, sans doute – et ils ne s’encombrent pas, comme les humains, de cet écueil majeur du langage, à savoir : « dire des idées ». Ils se contentent donc de dire le réel. Contrairement aux humains, les oiseaux ne chantent pas pour exister, ils chantent parce qu’ils existent. À l'évidence, les oiseaux sont ainsi à l'abri de toutes formes de réalités alternatives, de contre-savoirs, de post-vérités ou de théories déconstructivistes à la con... Bref. Le chant des oiseaux, c'est la fonction primitive du langage, comme dirait encore Bergson. Avec le chant des oiseaux, c'est la singularité du vivant dans la plus puissante expression de son être-au-monde qui est à l'œuvre, ici et maintenant. Mais peut-être que tout est faux dans ce que je viens d'affirmer... L'écriture trahirait-elle, elle aussi, l'honnêteté de mon ressenti ? Chut... Tais-toi, et écoute. 

 


— Dans mes carnets dessinés, écrire des fragments sauvages — 
(Encre de Chine sur papier) 

7 août 2024

Lecture d’une vague

« En somme, on ne peut observer une vague sans tenir compte des aspects complexes qui concourent à la former et de ceux tout aussi complexes auxquels celle-ci donne lieu. Ces aspects varient continuellement, de sorte qu’une vague est toujours différente d’une autre vague ; mais il est vrai aussi que toute vague est pareille à une autre vague, même si ce n’est pas forcément celle qui la touche ou la suit immédiatement ; bref, il est des formes et des séquences qui se répètent, même si elles sont distribuées irrégulièrement dans l’espace et dans le temps. Comme ce que monsieur Palomar a l’intention de faire en ce moment c’est simplement de voir une vague, c’est-à-dire de saisir toutes ses composantes simultanées sans en négliger aucune, son regard s’attardera sur le mouvement de l’eau qui vient battre le rivage tant qu’il continuera d’enregistrer des aspects qu’il n’avait pas saisis jusque-là ; dès qu’il s’apercevra que les images se répètent, il saura qu’il a vu tout ce qu’il voulait voir et pourra arrêter. Homme nerveux vivant dans un monde frénétique et congestionné, monsieur Palomar tend à réduire ses relations avec le monde extérieur et pour se protéger de la neurasthénie générale cherche, autant qu’il le peut, à garder ses sensations sous contrôle. » 
 


— Italo Calvino, 1983 / « Monsieur Palomar », extrait du chapitre 1.1.1 — 
( Photographie : dans mon Digital Revio, homeLandes ) 

12 juillet 2024

Locals Only

— Dans mes carnets, fragments dessinés / encres sur papiers / homeLandes in the summertime — 

19 juin 2024

Season

Je me souviens 
du rugissement des vagues 
et de la lumière du ciel 
chargée d’odeurs épicées 
qui s’échappaient 
des fleurs immortelles de la dune. 


Au loin, un vieux single 
de la Capitol Records 1966 
nous fredonnait du happy together 
et du wap doo wap forever. 



— Dans mes carnets, écrire des fragments — 
( Photographie : dans mon Digital Revio, homeLandes ) 

21 mai 2024

Un putain de rêve métallique !

En 1975, j'ai 8 ans. Je regarde Casimir et Chapi Chapo à la télé. Pendant ce temps-là, à Paris, trois humanoïdes déjantés, Jean-Pierre Dionnet, Philippe Druillet et Mœbius, s'associent pour donner vie à une revue de science-fiction. Ce sera Métal Hurlant... le mythique magazine de bande dessinée de la fin des 70's qui va façonner l'esthétique SF planétaire pour les décennies à venir. En 1980, je lis « Métal » chez les grands frères qui écoutent The Clash, The Cramps et B-52's. Un peu plus tard, je fume des joints, je chante dans un groupe, je foire mon bac et je dessine tout le temps... En 1987, j'ai 20 ans. Étudiant en arts appliqués, j'achète l'ultime numéro de Métal Hurlant. Le fameux n° 133. Je le lis dans le train Bordeaux-Poitiers, comme un testament. Voilà. La fête est finie. Après une douzaine d'années de space-trip rock'n'roll sidéral, la machine à rêver s'arrête net, laissant les lecteurs aussi hagards que des zombies intergalactiques nostalgiques du futur. À l'aube des 90's, « Métal » n'est plus que le souvenir étincelant d'une étoile morte. Les années passent... En 2004, je deviens auteur de bande dessinée (j'te la fais courte, tu connais l'histoire...). 
L'été dernier (juillet 2023), noyé dans la tourmente médiatico-merdique en marge de mon expérimentation de l'IA et de mes mésaventures éditoriales (cf. l'affaire « initial_A. »), je sombre dans un état dépressif et perds totalement le goût du dessin, du papier, de l'encre... Même le désir de raconter des histoires dessinées me semble dérisoire. Mais... comme toujours, c'est au moment où la nuit est la plus noire que l'aube se lève. Un vieux pote du siècle dernier débarque soudain dans mon téléphone, et m'invite à dessiner un petit scénario qu'il m'a écrit pour le nouveau Métal Hurlant... « Une histoire courte et pessimiste... Du sur-mesure, rien que pour toi ! Ça ira mieux demain... c'est le titre ! » m'argumente Éric (Corbeyran). « Haha, très drôle... » lui rétorquai-je d'une voix âpre. Puis, après quelques civilités, nous raccrochâmes. L'instant d'après, je ressortais déjà mes crayons, mes pinceaux, et je balançais la boîte de Lexomil dans les chiottes chimiques de ma capsule cosmique. 
Demain, le 22 mai 2024, sort le n° 11 de la nouvelle formule de Métal Hurlant, pilotée depuis Los Angeles par l'impertinent rédac' chef Jerry Frissen (un vrai belge qui se fait passer pour un faux américain). Depuis la reprise du magazine en 2022, je trépigne d'en être... Tellement la qualité de ce nouveau « Métal » est à couper le souffle. Après un redémarrage mou du genou lors du premier numéro, la machine à rêver semble être à nouveau sur punk' orbite. Temps mieux, parce qu'on commençait à se faire un peu chier dans ce 21e siècle qui trempouille gentiment dans l'eau tiède de la moraline. Bref... Tout ça pour te dire que je suis super fier et super ému de publier ces 7 pages dans ce putain de numéro d'été 2024. 

Allez... Bonnes vacances métalliques avec ce mythique n° 11 ! 

— MÉTAL HURLANT n°11 / mai 2024 / « Ça ira mieux demain » (pages 170 à 177) / Dessin : Thierry Murat / Scénario : Corbeyran — 
( © Humanoids, Inc. / Les Humanoïdes Associés ) 

14 avril 2024

Soundtrack

wake
from your dreams 
the drying of
your tears 
today 

we escape 

we escape

 


— Lyrics by Radiohead / « Exit Music (for a film) »
From the album « OK Computer » / EMI Records © 1997 — 
( Photography : in my Digital Revio, homeLandes ) 

16 mars 2024

Handmade...

Métal_page3

Encre, crayon, papier, 
carton à dessins 
et intelligence naturelle... 
Retour aux fondamentaux. 
Coming soon !

 

— 7 pages à paraître dans le magazine MÉTAL HURLANT / n°11, été 2024 / dessin : Thierry Murat / scénario : Corbeyran — 
( © Humanoids, Inc. / Les Humanoïdes Associés ) 

hand_draw

9 février 2024

Demain, on brulera les images

burn_the_fake

Fake news, deepfake, tu dis ?... Mais quoi !?! Ça fait tellement longtemps qu'il n'y a plus de réel partagé. Chacun enfermé dans sa micro-bulle informationnelle connectée en réseaux algorithmés. Chacun dans sa petite réalité sur mesure. Celle qui nous arrange. Les images n'ont toujours été que des récits. Rien de neuf depuis la nuit des temps. Le récit n'est pas le réel. Les images ne sont que des fictions. C'est leur raison d'être. Le réel c'est quand on se cogne, disait Lacan. Voilà la vérité. Et on pourra bien mettre en place des brigades de l'œil ou des milices du regard, ça ne changera rien à l'affaire... Ou alors, ce sera pire encore. 
Qu'elles soient dessinées, peintes, photographiées ou générées, les images ne sont — et n'ont toujours été — que des fabrications, des interprétations et des représentations artificielles de la réalité. Attribuer à une image une valeur de réel identique ou supérieure à la réalité, c'est de l'idolâtrie. Il en a toujours été ainsi, depuis l'invention du dessin. Mais depuis l'invention de la photographie, nous en sommes venus à croire qu'une image pouvait être la copie conforme du réel, avec une valeur de preuve. Erreur... Aujourd'hui, dans notre rapport à l'image, il faudrait pouvoir revenir en arrière (rewind, avant l'invention de la photo). Et se remettre à considérer une image uniquement pour ce qu'elle est, et a toujours été : un récit subjectif fabriqué. 

Si, pour contrecarrer la médiocrité de la foule qui s'adonne de manière compulsive à une fabrication massive d'images « artificielles », la seule solution est d'instaurer un arbitrage bricolé par des juristes ou des journalistes, alors le merveilleux sera salement amoché... Puisqu'il sera régulé. J'ose espérer que les artistes feront ce qu'ils peuvent pour préserver ce qu'il reste de contemplation et d'illumination au creux de notre humanité comptable qui ne sait qu'énumérer ses ultimes petites propriétés intellectuelles — et surtout industrielles — afin d'essayer de mieux survivre à sa finitude. 

 

— Dans mes carnets augmentés, fragment of times — 
(Fake photography promptée et générée sur un réseau neuronal artificiel © Thierry Murat / sur Midjourney) 

4 janvier 2024

Theory

fractal_flowerSi le concept de chaos est souvent considéré comme une référence à un joyeux bordel au caractère imprévisible, il serait plus précis de l'évaluer en tant qu'« état aléatoire apparent ». Un état qui résulte de systèmes complexes et des multiples interactions entre ces systèmes qui obéissent, malgré tout, aux contraintes déterministes de la physique newtonienne ; que ce soit pour la météo, le vol des étourneaux, les épidémies, les mouvements sociaux, la crétinerie globalisée en réseaux connectés, les résultats des élections ou des matchs de foot... etc. Cependant, ces contraintes déterministes – bien réelles – sont pourtant inaccessibles à notre petit entendement humain, car infiniment trop nombreuses... C'est donc cette idée de dynamique des états chaotiques déterministes – mais non prédictibles – qu'Edward Lorenz, dans sa grande sagesse, essaya de modéliser en 1963 sous la forme graphique de fractales, en leur donnant la très poétique appellation d'« attracteurs étranges »... 

 
— Dans mes carnets, fragments de chaos — 
(Dans mon atelier, fleur de fil de fer) 

12 novembre 2023

Morte saison

morte_saison

— Dans mon digital sketchbook augmenté, fragment automnal / mise en abyme — 
(image promptée et générée sur un réseau neuronal artificiel © Thierry Murat / sur Midjourney) 

3 octobre 2023

En librairie le 3 octobre 2023

étagère_IA

En vente libre sur les tables de vos libraires à partir du 3 octobre ! 
Et/ou sur commande en librairie. 

Ou alors ici, en circuit court...

—  initial_A.  Un récit de Thierry Murat / images promptées et générées par l'auteur sur un réseau neuronal artificiel  — 
(Log Out edition / 152 pages / format 24,5 x 27,5 cm / ISBN 978-2-491726-00-3 / Poids net égoutté 1,03 kg) 

13 septembre 2023

Smile !

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Voilà, on y est...  « initial_A. » est enfin imprimé ! Après toute l'adversité vécue en marge de l'empêchement de parution de ce livre de bande dessinée (ce livre-expérience), ce sourire est pour vous tous, les amis, vous qui m'avez soutenu ! Et aussi pour vous tous qui allez accompagner, comme il se doit, la sortie de cet ouvrage singulier. Le spécial finger, c'est uniquement pour « quelques fâcheux » très peu nombreux... Chacun se reconnaîtra et choisira librement son camp. 
 

Disponible à partir du 3 octobre 2023 ! Et dès à présent en précommande ici, et ... 
Ou chez votre libraire, évidemment ! 


initial_A. 
Un récit de Thierry Murat / images promptées et générées par l'auteur sur un réseau neuronal artificiel 
152 pages / 24 x 27 cm / ISBN : 978-2-491726-00-3 
Log Out edition / 26 € 

4 septembre 2023

Relics

Septembre 2354. Une équipe d'archéologues de GigaCity vient de découvrir dans la crypte d'un technoscribe du XXIème siècle quelques exemplaires de ce qui semblerait être une des toutes premières bandes dessinées d'auteur réalisée à l'aide d'une forme primitive d'intelligence artificielle générative d'images... La datation au plutonium 244 effectuée par l'Empeinte Système certifie que ce splendide ouvrage, retrouvé dans un état de conservation remarquable, est l'édition originale de « initial_A. » le mythique chef-d'œuvre maudit de Thierry Murat, d'abord censuré par les proconsuls du concilium éditorial, et finalement publié par l'auteur il y a plus de trois siècles ; le 3 octobre de l'an de grâce 2023, très exactement. 

 

initial_A. 
Un récit de Thierry Murat / images promptées et générées par l'auteur sur un réseau neuronal artificiel 
152 pages / 24 x 27 cm  / ISBN : 978-2-491726-00-3 
Log Out edition / 26 € 

— Disponible (donc) à partir du 3 octobre 2023 — 

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AVERTISSEMENT :

 

 

« Je veux bien être entièrement tenu 
pour responsable de ce que je publie ici, 
mais je ne peux en aucun cas être jugé 
coupable de n'avoir pas écrit ou dessiné 
ce que 
tu aurais voulu voir ou entendre. » 

Bien cordialement, 
– La Direction – 

 





 


 

 




 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


 

En ce moment sur ma table de nuit :

 

 

 

 

 

 


(En application cutanée, trois fois par jour. 
Protège l’individu des névroses collectives et sociétales. 
Puissant analeptique, riche en fer et en potassium.)