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Le blog de Thierry Murat

25 juin 2021

Apocryphe

zinternaute

C'est dans une très grande confusion que nous apprenons à l'instant cette information préocupante au plus haut point. En effet, il semblerait que plus de deux milliards de faux zinternaute·e·s viennent de signer la gigantesque fausse pétition en ligne : « #WeWantThruth ». Un taux de participation sans précédent ! Les algorithme·e·s retiennent leur souffle... Indubitablement, le monde s'interroge. 

— C'était un communiqué de Jusqu'ici-tout-va-bien, merci de nous avoir suivis —
(Dans mes carnets pictographiés : Crétinus-Digitalum-Activistae-Numéricus / XXIe siècle) 

21 juin 2021

Triptyque

triptyk

Depuis 2016, j'écris les livres que je dessine, je dessine les livres que j'écris, et en silence j'interroge le monde. Mais depuis 2016, le monde a tellement changé qu'il serait peut-être plus prudent d'interroger nos propres changements intérieurs... pour ceux qui évidemment en ont encore le courage – je veux simplement parler du courage d'être au monde. Pour cela heureusement il nous reste la lecture, la fiction littéraire ou dessinée ; le seul monde où nos monstres tapis dans l'ombre peuvent s'apprivoiser en toute sérénité. Trois livres à lire cet été ; c'est certainement la plus audacieuse des invitations que je puisse formuler en ce vingt et un juin, pour ce nouveau solstice qui commence. 


— ÉtuŋwAŋ, 2016 / Animabilis, 2018 / Ne reste que l'Aube, 2021 — 
(Thierry Murat © Éditions Futuropolis) 

19 juin 2021

Encrage

aube_163

— Dans mes cartons, fragment de la page 163 de « Ne reste que l'Aube » / Brut de scan — 

17 juin 2021

Oser (semi-auxiliaire falloir)

lecture_graphique

« Encore une belle surprise de lecture... On retrouve là le style élégant de l'auteur, aussi bien au niveau de l'écriture que du dessin et c'est véritablement une réussite. Un huis clos shakespearien qui parle en même temps d'humanité, d'inhumanité, de vampire, d'intelligence artificielle, il fallait oser... Et bien, j’ai envie de dire il faut ! Des lectures graphiques comme celle-là, j’en veux encore et encore. » 

— Yoann Debiais, chroniqueur bd pour Comixtrip et l'Ivresse des Bulles —
(Ne reste que l'Aube / Thierry Murat © éditions Futuropolis / 176 pages en bichromie / 24,6 x 30,7 cm)
En librairie, depuis le 7 avril 2021 

15 juin 2021

Ritualis Lyrae

table_Lyre

« Je t'offre une de mes lampes — tu m'en offres le dessin. Sur cette proposition, le sculpteur Philippe Cuny développe depuis quinze ans un amical rituel avec les stars de l'illustration et de la bande dessinée. L'échange se fonde sur une vision, une sensibilité et une culture partagée. Le jeu mixe le cadeau croisé et l'exercice créatif. (...) Véga est l'étoile majeure de la constellation de la Lyre. Voici quatre siècles, l'astronome Johann Bayer l'a désignée "Vega (Alpha) Lyrae". Que trois noms de ses lampes brillent au firmament d'un atlas céleste de la Renaissance, Cuny l'a découvert comme ça. (...) Le ciel des artistes boucle toujours la boucle : il sait ce qu'il fait. » 

— Texte de François Landon / Extrait de la préface du catalogue de l'exposition Philippe Cuny (Vega Alpha Lyrae), aux Rencontres Chaland à Nérac en octobre 2019 — 
(Dans mon atelier, table de travail, juin 2021 / Dessin pour l'ami Philippe / « Ne reste que l'Aube... et la Grande lampe Lyre », encre de chine sur papier Velin d'Arches, 30 x 60 cm) 

>  www.philippecuny.com 

13 juin 2021

Spleenitude

black_flowers

Bien loin d'ici, ou de Cythère,
Dans les larmes odorantes de benjoin 
Et dans la chambre nue de Baudelaire,
Des fleurs noires se pâment dans un coin. 


— Dans mes carnets dessinés, écrire des fragments-hommages de rimes croisées — 

10 juin 2021

Projections

VortexNight

« Nous sommes servis par des fantômes organiques, pensa-t-il, qui par la parole et l'écriture pénètrent notre environnement. Des fantômes avisés qui veillent, issu du monde physique de la vie réelle, et qui se manifestent à nous comme des projections envahissantes mais bienveillantes ; les battements anciens d'un cœur oublié. » 

— Philip K.Dick / Extrait de « Ubik » / 1969 —
(Dans mon Digital Revio, fragments) 

6 juin 2021

Empathie

carthage_03

« Quand je fais une histoire ou un dessin, je suis obligé de prévoir les réactions de mon lecteur. J'imagine donc mon public ; fin, intelligent, cultivé. Cela me déplairait de travailler pour les imbéciles qui ne font aucun effort et à qui il faudrait tout expliquer une première fois et puis une seconde. » 

— Yves Chaland en interview, en 1985 — 
(Extrait de la planche 3 de « La Comète de Carthage » / Encre de chine, pinceau / 1986 © Yves Chaland - Les Humanoïdes Associés) 

3 juin 2021

Cubiculum

cubiculum_dormitorium

Dans la Rome antique, pour le temps (entre parenthèses) du repos, on se retirait dans le « cubiculum » ; une pièce fermée, étroite, souvent obscure et sans fenêtre, sans meuble et sans fonction véritablement définie.
Il suffisait alors de doter cet espace d'un simple lit, le temps du sommeil, pour que ce réduit devienne chambre à coucher ; « cubiculum dormitorium ». 


— Dans mes carnets, fragments de notes —
(Dans mon Digital Revio, homelandes) 

31 mai 2021

Calligramme

dans_les_ronces

— Dans mes carnets, retour aux fondamentaux ; écrire des fragments épineux — 

27 mai 2021

Humanisme...

Aube_page74

« Dans mon inhumanité, je me sens souvent plus humain que ce troupeau de cloportes qui rampent au pied de ma tour, 153 étages plus bas. C’est ce qui aide mon âme damnée à croire encore en moi… et en l’aube, lorsque je retourne au fond de mes ténèbres. »   (Ne reste que l'Aube, page 100) 

double_Aube

— Ne reste que l'Aube / Thierry Murat © éditions Futuropolis — 
(176 pages en bichromie, tons directs sur papier offset / 24,6 x 30,7 cm / ISBN : 9782754828086) 
En librairie, depuis le 7 avril 2021 

22 mai 2021

#FinDePromo

pâté_extra-fin— Sur mes étagères, fragments de trophée — 
(Poids net : 800 g. / À vendre / Prix à débattre sur le forum de www.actuaBD.com

18 mai 2021

PhiloMoustache !


mustache3

« La démence est rare chez les individus,
elle est la règle en revanche dans un groupe,
un parti, un peuple, une époque. » 

— Friedrich Nietzsche / Par-delà le bien et le mal - Prélude d'une philosophie de l'avenir / 1886 —
(Dans mes carnets, philotypographisme) 

15 mai 2021

Affichisme

cadre_black_white

Dans les années 60, aux États-Unis, au cœur d'un ségrégationnisme racial extrêmement brûlant, Tomi Ungerer – qui vit à l'époque à New York –, ose traiter de ce sujet en posant avec audace la question de la responsabilité réciproque de chaque camp, ou plutôt... du camp de « l'autre ». 
La mise en scène tête-bêche, comme sur une carte à jouer qui s’entre-dévore elle-même dans une autodestruction bicéphale, accentue la dramatisation du contexte. 
Présentée pour la première fois à New York lors d'une exposition en 1967, cette affiche, d'une intelligence visuelle tragi-comique hors norme, s'affranchit radicalement de tout manichéisme ; elle devient immédiatement une icône. Paradoxalement, elle met tout le monde d'accord. Mais... est-ce encore possible en 2021 ?... À l'aube de ce siècle merdeux et algorithmé qui ne sait plus faire la différence entre satire et offense, entre nuance et banalisation, entre dessin et blasphème, entre raccourci et impasse... Est-ce encore possible ?
Tu as la réponse, toi ? Moi, je ne l'ai pas. 


— Dans mes carnets, fragments of times — 
(Affiche de Tomi Ungerer, 1931-2019 / « Black Power - White Power », 1967 © Musées de Strasbourg) 

13 mai 2021

Circles...

mad_circle

« I find it hard to tell you 'cause I find it hard to take.
When people run in circles it's a very, very...
Mad world, mad world. » 

— Tears for Fears, 1982 —
(Dans mes carnets dessinés, fragments of times) 

11 mai 2021

Inversion (fragment d’)

darkmatter

Il ne faut surtout pas
s'inquiéter davantage
de cette inversion momentanée
du champ magnétique
des pôles émotionnels.
Tout cela n'est finalement
dû qu'à d'insignifiantes
perturbations
au sein même du noyau
cérébral de l'univers. 


— Dans mes carnets, écrire des métafragments — 

10 mai 2021

Exclusivité !

actuaNews

Laurent Mélikian est journaliste spécialisé en bande dessinée depuis plus de vingt ans. Il écrit ses premiers articles pour l’Événement du Jeudi en 1995. Par la suite, il collabore régulièrement à différentes revues comme Bodoï, Bédéka, l’Écho des Savanes, Bandes dessinées Magazine, etc. Il est une voix (une voie...) érudite et incontournable dans le petit milieu de la critique bédéphile. Merci à ActuaBD pour l'invitation et à Laurent Mélikian pour cette conversation sans concession.
La rencontre téléphonique à été à prise rapide, comme le béton, brut de décoffrage. 

L'interview est à lire ici : https://www.actuaBD.com 


(NB : Les commentaires anonymes de cloportes connectés, postés à la fin de cette interview, n'engagent que leurs « auteurs » et se perdront indéfectiblement dans la fange universelle, comme de la vulgaire poussière d'algorithmes) 

3 mai 2021

Feu !

 

allumettes de l'enfer

Les idées unanimement en commun ruinent toute sorte d’œuvre d'art. Lorsque la singularité de la pensée et de l'esthétique a été réduite à un terrain neutre où chacun se reconnaît, nous n’avons alors plus d’œuvres, mais de simples produits de consommation courante. Le commerce éditorial des idéologies affadit toute création artistique. La plupart des auteurs du 21e siècle ne sont pas des artistes, mais des militants qui écrivent comme on remplit un vase afin que le lecteur y trempe trois fleurs mortes. Alors qu'au même instant, le poète allume un feu... Un incendie. 


— Dans mes carnet, écrire des fragments pyromanes — 

28 avril 2021

Fictum versus Factum

Picabia_1919

La prophétie warholienne du quart d'heure de célébrité s'éternise en crowdfunding interminable et en storytelling connecté à deux balles. La surproduction de livres frise aujourd'hui l'indécence. Tout le monde veut publier, plus personne ne lit. Et il y a dix fois plus d'auteurs que de lecteurs. 
Le critique littéraire 2.0 est devenu influenceur. Sa prose indigente a cent fois plus d'audience que l'ouvrage chroniqué. Trois jolis pouces bleus et érectiles par-ci, deux étoiles (sur cinq) par-là... Ni les auteurs, ni les lecteurs ne prennent réellement leur pied dans ce petit jeu de concours de bites. Mais, à défaut de s'en offusquer, ils s'habituent à la médiocrité. 

Lire de la fiction nécessite une capacité à s'immerger dans l'univers de l'Autre. Une aptitude à dépasser ses appréhensions, à postuler sur l'apriori, à transcender la possible non-adhésion au Récit proposé par quelqu'un d'autre que soi-même. Lire de la fiction exige une disposition à accepter le risque, l'inconfort esthétique ou le doute idéologique, à accueillir les multiples possibles de la psyché humanoïde, à tolérer de ne pas obligatoirement adhérer à ce qui est écrit sans pour autant s'indigner comme un crétin. Inutile de développer davantage... Lire de la fiction est désormais à des années-lumière de l'état d'esprit, des préoccupations et des certitudes du siècle vingt et un. 
En revanche, le livre suppositoire, celui qui promet de soigner ou de guérir en vaselinant le réel, est désormais la norme. Il se vend bien. Il sent bon le documentaire ou le reportage aux huiles essentielles de biopic. Il est rempli de contenu. Rempli de bons gros sentiments. Il rend la populace, engendrée par la téléréalité, inapte à la fiction. À l'instar des stages de développement personnel, le livre suppositoire rend con. On a les effets secondaires qu'on mérite. 

À quoi bon des poètes en temps de détresse ? Telle était la question tragique et désabusée posée par Hölderlin. Alors... Entre fictum et factum, l'Artiste-Auteur encore vivant se démène, sans se soucier davantage de l'étymologie latine, pour raconter cet éternel mensonge qui dit la vérité. Et le Récit reprend alors son envol, au dessus du ravin, avec ses ailes de géant, débarrassé à tout jamais des commentaires mort-nés qui l'empêchaient de marcher. 

— Dans mes carnets, écrire des fragments éveillés — 
(Dessin de couverture de la revue Dada 4-5 / Francis Picabia © 1919, empreintes de réveil matin disséqué / Détail) 

24 avril 2021

Placement de produit *


pommadeMDR

( * Réclame ) 

20 avril 2021

Stand-by

la chaise d'Henry Miller

Lorsqu'on demandait à Henry Miller pourquoi il écrivait, 
il aimait répondre qu'il écrivait pour mieux pouvoir se taire le reste du temps... 


— Dans mes carnets dessinés, fragments en veille — 

14 avril 2021

Relativisme(s)

relativisme(s)

Le problème avec les livres intelligents, c'est que le lecteur éclairé et exigeant s'estime tellement flatté qu'il ne ressent qu'un seul besoin en refermant l'ouvrage ; celui de s'installer dans un silence hiératique. Alors que le lecteur con, lui, se sent systémiquement offensé ou humilié et n'a qu'une seule obsession ; réaffirmer à voix haute ses goûts de chiottes en les érigeant en critères esthétiques, ou (pire encore) en critères idéologiques. 

— Dans mes carnets, fragments pictographiés — 

7 avril 2021

Aujourd’hui, en librairie !

en_librairie

« À l'heure blanche et éphémère de tous les matins des hommes... 
le repos de l'âme n'est qu'une chimère pleine de contrecoups. 
Le bruissement du temps se rétrécit. Les siècles succèdent aux siècles. » 


— NE RESTE QUE L'AUBE / Thierry Murat © éditions Futuropolis —
(176 pages en bichromie / 24,6 x 30,7 cm / ISBN : 9782754828086 / Poids net égouté : 1,13 kg.) 

En librairie, à partir de ce mercredi 7 avril de l'an de grâce 2021 ! 

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AVERTISSEMENT :

 

 

« Je veux bien être entièrement tenu 
pour responsable de ce que je publie ici, 
mais je ne peux en aucun cas être jugé 
coupable de n'avoir pas écrit ou dessiné 
ce que 
tu aurais voulu voir ou entendre. » 

Bien cordialement, 
– La Direction – 

 














 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


































 

 

 

 

 

 

 


 

En ce moment sur ma table de nuit :

 

 

 

 

 

 


(En application cutanée, trois fois par jour. 
Protège l’individu des névroses collectives et sociétales. 
Puissant analeptique, riche en fer et en potassium.)